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Personal Affairs – Series 1

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pa - Personal Affairs – Series 1

Grace, Lucy, Midge, Nicole et Sid, l’intérimaire, travaillent dans une banque de la City comme assistantes personnelles. Quand Grace disparait, ses amies se lancent à sa recherche et découvriront des choses insoupçonnées. Pendant ce temps, quelqu’un complote pour ruiner la banque.

Personnal Affairs est série britannique dont la première saison se compose de 5 épisodes et qui nous raconte les aventures ahurissantes d’un groupe d’amies, toutes P.A. dans une banque. Quand je dis « ahurissante », c’est presque faible vu le grand n’importe quoi qui règne en permanence dans la série. Pas que l’on vire à la parodie, mais il est clair dès les premières images du Pilot que Gabbie Asher, la scénariste, a décidé de ne pas chercher à être crédible. Et elle l’assume complètement avec ses personnages un peu fous et caricaturaux qui sont mis en scène dans une espèce de complot incroyable, mêlant grosse fortune, fausse mort, chirurgie esthétique, enlèvement, trafique de drogue, meurtre, et j’en passe.

Nos héroïnes ont suffisamment d’imagination pour broder des intrigues autour de tout ça, ce qui permet de les emmener un peu n’importe où. Il faut dire qu’en plus, chacune bénéficie d’une histoire totalement soapesque, de l’enfant abandonnée à l’amour impossible, en passant par l’adultère et autres trahisons ou terribles secrets. Il y a de quoi occuper.

Étonnement, il n’est pas trop difficile d’adhérer à cet univers légèrement extravagant, mais surtout peu crédible. Cela est certainement dû au fait que l’on ne prend pas réellement le temps d’essayer de nous faire croire à quoi que ce soit. Le rythme est soutenu et il se passe toujours quelque chose de nouveau pour offrir le divertissement promis. Certes, cela a du mal à tenir la route quand on y cherche un sens plus de 30 secondes, mais si on accroche dès le départ, on comprend que ce n’est pas ce qu’on va avoir.

Donc, oublions la logique et le cerveau, et on a Personal Affairs, une série qui ne peut pas se permettre d’avoir beaucoup de prétentions, mais qui ne semble pas en vouloir, de toute façon. Résultat, il n’y a pas non plus grand-chose à en dire, car elle est parfaitement oubliable. BBC a eu la bonne idée de la diffuser en plein été, car il aurait été difficile de s’arrêter dessus à un autre moment de l’année. C’est définitivement à conseiller à ceux qui cherchent à se reposer les neurones devant une petite dramédie un tantinet girly made in England.