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Saving Hope : l’hôpital et ses fantômes (saison 1)

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Saving Hope saison 1 - Saving Hope : l’hôpital et ses fantômes (saison 1)

Alors qu’ils sont en route pour leur mariage, les docteurs Alex Reid et Charlie Harris sont victimes d’un accident qui plonge ce dernier dans un profond coma. Hospitalisé à Hope Zion où tous deux exercent, Charlie est témoin de tous les événements de l’établissement sous une forme ectoplasmique. Pendant qu’il aide certains à passer de l’autre côté, Alex met tout en œuvre pour le réveiller.

Série canadienne lancée en début d’été en simultané sur les chaînes CTV et NBC, Saving Hope marque le retour sur le devant de la scène d’Erica Durance, la Lois Lane de Smallville et dans une autre mesure de « Daniel Jackson » (à prononcer avec voix de Teal’c) alias Michael Shanks de Stargate SG-1. En plus d’être l’héroïne, Durance est également productrice de cette série à la fois médicale et fantastique que l’on doit à l’un des co-créateurs de Rookie Blue, Malcolm MacRury,  en association avec la scénariste Morwyn Brebner.

La série délivre tout d’abord un pilote passablement ennuyeux qui fait comprendre que l’on va passer les 12 prochains épisodes avec un Charlie errant dans l’hôpital, coincé dans son sempiternel costard de marié. Par la suite, Saving Hope parvient quand même à s’émanciper un peu de l’obstination d’Alex à réveiller l’homme de sa vie pour s’intéresser aux autres personnages. Nous avons ainsi la jeune chirurgienne Maggie (Julia Taylor Ross), aimée plus ou moins en secret du craquant psychiatre Gavin (Kristopher Turner, The LA Complex), mais elle préfère le terriblement sexy et énigmatique Joel Goran (Daniel Gillies, The Vampire Diaries).

Car ne l’oublions pas, tout ce petit monde évolue dans un hôpital, lieu ô combien aimé des scénaristes pour tricoter toutes sortes d’intrigues amoureuses ; cependant, à la différence de Grey’s Anatomy, elles n’ont pas de lien direct avec les cas médicaux traités. Saving Hope déroule donc ses histoires autour du « mort comateux de la semaine » que les médecins essaient de sauver alors que dans l’entre-deux mondes, Charlie tente de comprendre avec l’intéressé(e) pourquoi il est encore dans les parages.

Cette question résolue, il est temps pour le bon samaritain de se demander pourquoi lui-même est encore là. Ce n’est qu’en fin de saison que le problème sera abordé de front après qu’Alex se soit battue contre l’ex-femme de Charlie qui souhaite le débrancher. Courageuse et obsessionnelle, la jeune femme porte le poids du monde sur ses épaules et devient le porte-étendard du non-renoncement. Bien qu’elle ignore tout de sa présence fantomatique, elle veut continuer à croire que Charlie est fort et reviendra auprès d’elle.

À partir d’un canevas relativement casse-gueule et des scénarii peu approfondis, Erica Durance, Michael Shanks et Daniel Gillies font gentiment passer la pilule. Saving Hope se révèle être une très légère série estivale (à retrouver l’année prochaine pour une saison 2) qu’il reste agréable de suivre, ni plus, ni moins.