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Bilans de Saisons The Wire – Saison 2

The Wire – Saison 2

thewires2 - The Wire – Saison 2
Sur le port de Baltimore, Frank Sobotka dirige le syndicat des dockers. Mais le port se meurt et pour tenter de le sauver il va accepter de travailler pour le grec, et fais disparaître des containers. L’affaire roule, l’argent rentre, jusqu’au jour où Sobotka va se heurte au major Valchek pour une histoire à priori sans intérêt. Mais Valchek veut se venger, et trouvant suspect la quantité d’argent dont dispose le docker, il va demander qu’une équipe de surveillance se mette en place. Devant l’inefficacité du travail, et sur les conseils de Prez, son gendre, il va permettre à Daniels de reformer son équipe. Sur le port, 13 cadavres de jeunes femmes sont retrouvés dans un container, Bunk hérite de l’enquête.

On quitte donc West Baltimore pour le port, enfin en partie. Même si cette seconde saison se centre sur Sobotka, sa famille, le port et le Grec, les dealers de West Baltimore ne seront pas laissés de côté. Un cadre diffère pour une saison qui suit un schéma somme toute similaire à la première saison, introduction à l’univers, identification de la cible, mise en place des écoutes, enquête, arrestations. Mais voilà, il y a tout une saison derrière, et la série n’est pas un éternel recommencement. Il est vrai que j’ai été un peu impatient dans les débuts, ne voyant pas se profiler la reconstitution de l’équipe de Daniels. Cela n’empêchera pas à l’histoire de devenir assez vite captivante. On retrouve toute les qualités qui ont faites la réputation de la série, que ce soit au niveau scénaristique, que de la réalisation ou la qualité du jeu des acteurs.

Même si on s’attache assez vite aux nouvelles têtes, suivre Stringer Bell, à la tête de l’organisation Barksdale, ne va pas être une gêne, bien au contraire. Encore plus de personnages donc, car les anciens sont toujours là, mais à aucun moment on ne ressent qu’une partie en pâtis.

Avon est donc en prison avec D et Wee-Bey, entre autres. Stringer a de gros problèmes avec la drogue, et la clientèle se tourne vers la marchandise de Proposition Joe. Mais Stringer n’est pas un gangster comme Avon, il va donc tenter de gérer ça comme un bon businessman. Toute l’évolution de cette storyline est en réalité une introduction à la saison 3. Et j’y reviendrai donc dans le prochain bilan.

Daniels va bien négocier son retour, et une bonne solution est trouvée pour éviter de réitérer la décomposition de l’équipe. En cas de succès de l’affaire Sobotka, il obtient une unité permanente. Sa vie privée va par contre en pâtir, comme pour Kima. Un côté de la vie des policiers, déjà développée saison, mais qui se montre ici un peu plus rempli de conséquences (cf saison 3).

Cette saison n’est pas une déception. Après la première saison, on pouvait craindre un manque de renouvellement dans le concept, mais ce sera tout le contraire. Avec son extension de casting, ses multiples histoires secondaires, et le développement toujours aussi important de tous les personnages de premier plan, il n’y a pas grand-chose à redire. Mais il y a à voir, forcément.

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