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Agent Carter : une femme forte dans un monde de brute (1.01 & 02)

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agent carter episode 2 hayley atwell - Agent Carter : une femme forte dans un monde de brute (1.01 & 02)

Peggy Carter, agent du S.S.R, a bien du mal à se remettre de la disparition de Steve Rogers, a.k.a Capitaine America. Mais quand son vieil ami Howard Stark, accusé de traitrise, lui demande de l’aide, la jeune femme n’a d’autre choix que de se plonger de nouveau sous couverture.

Nouvelle création de la chaîne ABC venant remplacer les agents du S.H.I.E.L.D. pendant leur pause saisonnière, Agent Carter s’évertue à venir développer l’univers Marvel en suivant Peggy Carter déjà vue dans les films Captain America. Assez rapidement, le show de Christopher Markus et de Stephen McFeely marque par sa maturité plus évidente qu’avec les agents du S.H.I.E.L.D., ainsi que par ses personnages sympathiques et emblématiques. Il faut dire que le matériel de base était déjà légèrement plus conséquent que celui de la série mère puisque Peggy Carter possédait déjà une histoire personnelle bien développée.

Ainsi, et ce dès les premières minutes de Now Is Not The End (1.01), il est presque impossible de ne pas se sentir happée par l’univers qui se dévoile peu à peu. Tout dans l’ambiance offre un moment de spectacle, à la fois extravagant et réaliste, qui recrée les années 40 ainsi que l’atmosphère des films noirs à la perfection. C’est charmant et assez différent pour que l’attention reste entière jusque dans les dernières minutes.

La réussite de ce début de série repose en grande partie sur les épaules d’Hayley Atwell, convaincante et charismatique. Permettre à l’actrice de reprendre son rôle était un choix judicieux, du côté de la continuité logique, mais avant tout parce que l’actrice comprend son personnage à la perfection. Carter est une femme forte dans un monde de brute, qui sait de quoi elle est capable et qui n’a pas peur du danger dans le but de réussir une mission. On pourra probablement reprocher la répétitivité de l’écriture des personnages secondaires, bien que dans l’ensemble, l’ensemble reste lisible et justifié.

Hayley Atwell n’est d’ailleurs pas la seule qui se démarque du lot au cours de ces deux premiers épisodes. James D’Arcy (aussi dans Broadchurch) en Edwin Jarvis est un support intelligent qui permet à la série de poursuivre ses liaisons avec l’univers Marvel. Il y a d’ailleurs fort à espérer dans l’impact que ce personnage pourra avoir au cours de la saison et comment il influencera l’agent Carter quand il sera finalement question du S.H.I.E.L.D. Une petite mention spéciale pour Lyndsy Fonseca (Nikita), valeur de charme rapidement attachante, qui permettra sans aucun doute de développer toute la palette émotionnelle du personnage de Carter en remplissant son rôle d’amie et de confidente.

Néanmoins, il est encore difficile d’avoir une idée précise de là où va s’orienter l’enquête de l’agent Carter. Si Bridge and Tunnel (1.02) creuse un peu plus le fil rouge du pilote, aucune réelle direction n’est ici avancée, le show préférant se disperser pour mieux conquérir, en solidifiant les relations et les personnalités.

En conclusion, c’est un excellent démarrage pour l’Agent Carter qui séduit en un clin d’œil et fait la promesse d’aventures trépidantes pour la suite. Le dosage de ces deux premiers épisodes entre action et émotion est tout à fait réussi et se sert de son décor rétro pour mieux affirmer une marque de fabrique qui laissera sans aucun doute une trace sur le petit écran. Il y a fort à parier que le reste de la saison saura se servir de ses qualités pour se développer dans le bon sens et probablement pour creuser plus en profondeur tout un pan de la mythologie Marvel. Un point intelligent quand on pense aux derniers rebondissements dans l’univers du S.H.I.E.L.D. ainsi qu’à l’approche des prochaines productions cinématographiques.