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Séries Agents of SHIELD saison 4 nous introduit Ghost Rider pour mieux nous plonger dans l’action

Agents of SHIELD saison 4 nous introduit Ghost Rider pour mieux nous plonger dans l’action

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agents of shield chloe bennet - Agents of SHIELD saison 4 nous introduit Ghost Rider pour mieux nous plonger dans l'action

Cet article couvre les évènements se déroulant dans les épisodes 1 à 4 de la saison 4 d’Agents of SHIELD.

Comme du bon vin, Marvel’s Agents of SHIELD s’améliore avec le temps. La série n’en est pas encore à un stade où elle n’a pas d’efforts à fournir pour délivrer sur le long terme, mais l’équipe est enfin assez sûre d’elle pour emprunter des voies de traverses et pleinement les assumer. C’est pour cela que l’arrivée du Ghost Rider dans l’univers du show est un choix scénaristique bénéfique qui permet de créer de nouveaux enjeux tout en embarquant le S.H.I.E.L.D. dans une direction loin des conspirations extra-terrestres.

Bien sûr, cet arc narratif et la possible introduction de la magie dans la série ne sont là que pour répondre à l’arrivée de Doctor Strange dans l’univers Marvel. Cependant, la façon dont la série embrasse dès les premières minutes de son season premiere la présence de Robbie Reyes (Gabriel Luna) comme nouveau héros à découvrir est grisant et témoigne du désir de l’équipe créative de ne pas se reposer sur ses lauriers. Intégrer Robbie Reyes comme la représentation du Ghost Rider, à défaut du plus iconique Johnny Blaze, est d’ailleurs un choix payant au cours de ces premiers épisodes puisque cela permet de développer tout un pan émotionnel connectant facilement avec le reste de l’équipe.

À vrai dire, ce Ghostrider est le point positif de ce début de saison qui autrement, se disperse en développant des intrigues sur tous les fronts. La saison passée a laissé le SHIELD dans une situation délicate et le bouleversement de statu quo n’apparait ainsi pas comme une surprise. Le problème est que cette quatrième saison manque pour le moment d’un ennemi concret qui saurait définir des enjeux d’une plus grande envergure. Les Inhumains occupent toujours le premier plan, mais l’arc narratif qui leur est alloué n’inspire aucune excitation à ce niveau.

C’est d’autant plus vrai à propos de Daisy (Chloe Bennet) et de sa rébellion qui n’attire aucune sympathie. La voir se débattre avec ses démons intérieurs et avec le deuil n’est pas une mauvaise idée en soi ; néanmoins, comme le remarque Fitz (Ian de Caestecker), elle n’est pas la seule à avoir dû s’accommoder des événements tragiques qui ont frappé l’équipe. Sa décision de s’éloigner de ses amis à un moment aussi charnière dans l’avenir du SHIELD apparait comme puérile et égoïste. Il faut alors espérer que ce qui prend place dans Let Me Stand Next To Your Fire (4.04) la pousse à faire une introspection et à reprendre la place qu’elle occupait auparavant.

Au-delà du Ghost Rider et des différents développements apportés autour du nouveau statut du SHIELD, l’intrigue concernant AIDA et Holden Radcliffe se démarque comme étant la plus prometteuse. Bien qu’encore embryonnaire pour le moment, l’idée d’ouvrir la série aux thématiques classiques de science-fiction et en particulier, des intelligences artificielles, n’est pas une mauvaise idée ; cela fonctionne assez bien par contraste avec le pan magique de cette saison 4. La seule peur à avoir est que les scénaristes ne parviennent pas à lui rendre justice et se contente des poncifs du genre qui sont déjà bien présents sur le petit écran ces derniers temps.

En conclusion, Agents of SHIELD revient en forme pour sa quatrième saison et dévoile une fois de plus que l’équipe créative souhaite pousser son show toujours plus loin, quitte à en changer les règles en cours de route. Si certains choix scénaristiques sont encore maladroits, l’ensemble se démarque désormais par son désir de proposer un divertissement qui assume sans hésitation son appartenance à l’univers Marvel. Une évolution qui permet de concentrer la cinématographie pour la rendre plus graphique et proche des comics dont les histoires sont inspirées.

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