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Séries American Horror Story: 1984 – Bienvenue à Camp Redwood (9.01)

American Horror Story: 1984 – Bienvenue à Camp Redwood (9.01)

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American Horror Story Saison 9 Episode 1 - American Horror Story: 1984 - Bienvenue à Camp Redwood (9.01)

Pour une anthologie dédiée à l’horreur, American Horror Story aura mis du temps avant de se pencher sur le Slasher. La saison 9 se propose donc de rectifier cela et, si ce premier épisode est une indication, elle semble destinée à éviter le genre de pitreries que Scream Queens nous avait délivrées dans le genre.

Néanmoins, American Horror Story: 1984 mélange dangereusement la parodie et l’hommage dans son season premiere avec un croisement entre Halloween (avec en plus une soundtrack imitant le travail de John Carpenter), Vendredi 13 et des éléments tirés de la réalité.

Une fois de plus, Ryan Murphy & co utilisent un véritable tueur en série pour pimenter leur histoire. The Night Stalker aka Richard Ramirez fait son retour, nous l’avions déjà croisé dans AHS: Hotel aux côtés d’autres serial killers de renom. Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant que le toutéliage désormais inscrit dans l’ADN du show ne se fasse remarquer.

Au niveau de l’intrigue, nous avons ainsi un groupe de jeunes adultes qui rejoignent le camp Redwood pour l’été afin d’y travailler en tant qu’animateurs. Une fois sur place, ils apprennent que, en 1970, une dizaine d’enfants ont été massacrés par le terrifiant Mr Jingles, un vétéran instable du Vietnam. Le camp ouvre de nouveau ses portes et la mort s’invite sans tarder.

L’ambiance est différente de celle des saisons précédentes. Les principaux personnages ressemblent à des parodies d’archétypes qui n’avaient pas besoin d’être abordés de la sorte pour apparaitre ridicules. Les backstories introduites amplifient l’aspect caricatural de l’histoire, faisant passer l’épisode Tuesday the 17th de Psych comme étant un hommage trop sérieux en comparaison.

American Horror Story: 1984 parait en effet décidé à exploiter ses inspirations avec une certaine condescendance qui rend la tonalité générale assez inconsistante, puisque le tout est traité avec sérieux, un peu comme si le scénariste avait écrit une parodie, mais le réalisateur a choisi de prendre le matériel pour en faire un slasher vraiment horrifique. Le résultat est par moment déconcertant, car même les acteurs n’apparaissent pas toujours savoir s’ils sont censés en faire des tonnes ou non.

Cela nous donne une introduction irrégulière, non pas parce qu’elle offre quelque chose que l’on ne pouvait pas prévoir, mais parce qu’elle laisse penser que personne n’a cherché à se renseigner sur ce qui devait être accompli avec cette saison.

Avec un peu de chance, ils accorderont tous leurs violons rapidement. Dans le cas contraire, cela risque d’être difficile à suivre. American Horror Story: 1984 débute ainsi de façon chaotique et en ne parvenant pas à affirmer ses ambitions. Ce n’est pas nouveau dans la franchise, mais le côté caricatural des ‘80s complexifie l’affaire en montrant un certain manque d’imagination et en n’inspirant clairement pas le casting. Cela s’annonce donc compliqué.