Oliver et Laurel retrouvent Diggle et Felicity, mais Starling City est déjà en feu. Le remède contre le Mirakuru est enfin en ville, mais ils doivent traverser la zone de guerre pour mettre la main dessus.
Après les évènements qui conclurent City of Blood, il paraissait évident que cette fin de saison 2 d’Arrow était en route pour surpasser celle de la première. On peut déjà espérer que la troisième prendra une direction différente, car il n’existera plus rien de Starling City à ce rythme. D’ailleurs, c’est exactement ce que cherche à accomplir Slade. Oliver aime la ville, Slade veut donc la lui enlever.
Streets of Fire nous plonge alors au cœur d’une situation désespérée qui s’aggrave à chaque minute qui passe. Cela dit, il y a toujours de la place pour développer des personnages. C’est à ce niveau que Sarah fait son retour, renouant avec sa sœur qui l’aidera à comprendre qu’elle peut être une héroïne. Si cela se révèle logique dans son évolution à un certain degré, il est un peu dommage que la route suivie par Sarah n’ait pas été plus fortement orientée dans cette direction auparavant. De plus, le timing rend cette partie de l’épisode quelque peu poussive, même s’il faut admettre que cela donne à Laurel l’opportunité de briller de nouveau. On peut dire que, dans ce chaos, elle est vraiment celle qui a su tirer son épingle du jeu. Alors qu’elle ne semblait être qu’un boulet qui devenait difficile à trainer il y a moins d’une demi-saison, elle a aujourd’hui regagné sa place dans le show et on peut espérer que cela lui permettra d’avoir un rôle plus pertinent la saison prochaine.
En attendant, The Arrow doit battre Slade. Forcément, l’affrontement est en réserve pour le final. Pour le moment, il est question d’entrainer Oliver au bout de son chemin pour qu’il soit prêt au combat. Cela veut dire qu’il est temps qu’il arrête de se sentir responsable. Dans ce sens, la participation de Felicity ne pourrait pas être plus adaptée. Elle assume pleinement son rôle et il serait donc bien que les scénaristes n’oublient pas cela une fois que le calme sera revenu. Comme Diggle, elle doit être plus qu’un accessoire à qui on prête un peu plus attention deux fois par an.
En parallèle, le détective Lance est bien souvent mieux traité avec des storylines plus émotionnelles et un rôle qui dépasse plus régulièrement ce que son uniforme le cantonne à faire. Ici encore, il s’impose en leader et, grâce à ses filles, ajoute une sensibilité qui permet de renforcer le sentiment de gravité ambiant.
Ce dernier vire d’ailleurs au désespoir. Étonnement, c’est quand tout est au plus mal que l’on offre à Sebastian Blood l’opportunité de sortir de sa représentation unidimensionnelle. Kevin Alejandro livre alors sa meilleure performance de la saison et il est dommage que cela arrive si tardivement. On ne peut pas en dire autant pour Summer Glau par contre, ce qui est regrettable.
Dans un tout autre domaine, puisque cela se trouve être étrangement inclus dans l’épisode, Malcolm Merlyn fait son retour. Sa participation est assez limitée et ne concerne que Thea. Il semble d’ailleurs que l’apparition de son père soit pour son bénéfice uniquement. Les scénaristes ont des plans pour la sœur d’Oliver, peut-être qu’ils vont réussir à prendre corps après qu’elle ait confronté son père. Néanmoins, cet épisode n’avait pas forcément besoin de cela.
Au final, malgré quelques digressions, il est difficile d’être déçu par Streets of Fire qui fait tout ce que l’on pouvait espérer. La propagation du chaos est palpable et les enjeux dramatiques s’empirent toujours plus pour nous préparer à un season finale où tout devra littéralement se jouer. Cela sera explosif, c’est certain.