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Séries Arrowverse Arrow – Crucible (2.04)

Arrow – Crucible (2.04)

Arrow 2x04 - Arrow - Crucible (2.04)

Oliver découvre la véritable identité de Black Canary, ce qui provoque un choc qu’il doit rapidement digérer pour s’occuper du Maire, un truand qui utilise des armes d’assaut pour prendre le contrôle des Glades.

Ce début de saison n’est pas avare en retournements de situation, mais certains d’entre eux sont clairement calculés pour pousser la série dans une direction bien précise. On peut même dire que la mythologie d’Arrow commence à devenir de plus en plus imposante.

Cela dit, on ne perd pas la formule, chaque semaine un nouveau criminel en quête de pouvoir semble vouloir tirer profit du malheur rongeant les Glades pour transformer cette partie de la ville en une zone de guerre. Cette fois, c’est donc le Maire qui est la cible et il est aussi caricatural que transparent. Malgré ça, il servira à faire ce pour quoi il a été introduit.

L’intérêt de l’épisode réside surtout dans la révélation sur l’identité secrète de Black Canary. Il n’aura donc pas fallu longtemps pour qu’elle s’impose et commence à laisser son empreinte sur cette seconde saison. On peut même dire à ce point qu’elle en devient l’un des éléments clés.

En tout cas, il est indéniable que sa relation avec Oliver va aider à modeler la mythologie du show de façon conséquente. L’héroïne masquée détient son lot de secrets et une partie concerne ce qui s’est passé sur l’île, les fashbacks peuvent alors se mettre à retrouver un certain intérêt. Il est cependant dommage que, dans ce registre, ceux que l’on nous sert ici paraissent surtout destinés à nous faire patienter jusqu’au twist final qui ne délivre aucune surprise.

On peut d’ailleurs en dire autant au sujet de Blood, le politicien qui se dévoile enfin un peu plus. La logique de la série fait que ce que l’on finit par apprendre sur lui ne surprend qu’à moitié.

Quoi qu’il en soit, Crucible a indéniablement une quantité non négligeable de révélations, mais cela n’est pas suffisant pour aider à ignorer son gros souci de rythme. Il faut dire que les scénaristes jonglent avec beaucoup de maladresse entre l’action et les émotions. Un phénomène amplifié par les problèmes envahissant de la famille Lance. Même s’ils apportent des développements pertinents, ils sont par moment écrits avec un manque de finesse qui donne l’impression que tout ceci est bien trop forcé, tout particulièrement ce qui concerne Laurel.

Néanmoins, c’est toujours plus que ce qui se trame à Queen Consolidated. Isabel Rochev ne fait que de la figuration et cela frôle le ridicule.

Malgré tout, cet épisode continue à entrainer ce début de saison dans une direction intrigante. La relation entre The Arrow et Black Canary prend une forme inattendue et c’est indéniablement ce qui aide l’ensemble à tenir la route.