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Séries Arrowverse Arrow : Femme fatale (Muse of Fire – 1.07)

Arrow : Femme fatale (Muse of Fire – 1.07)

arrow saison 1 episode 7 - Arrow : Femme fatale (Muse of Fire - 1.07)

Oliver retrouve sa mère au moment où une fusillade a lieu. Si Moira n’est pas touché, l’homme qui l’accompagnait meurt. Ce dernier était lié à la mafia locale, dirigée par Frank Bertinelli. Oliver décide alors de faire affaire avec lui pour se rapprocher et en apprendre plus. Contre toute attente, il va se lier avec la fille du mafieux, Helena, qui possède elle aussi une double identité.

Cette saison 1 d’Arrow se poursuit en introduisant toujours de nouveaux personnages issus du comic book. Cette fois-ci, c’est Helena Bertinelli qui fait son apparition, et avec elle, vient logiquement avec son père mafieux.

Pour les scénaristes, cela se présente comme une énième possibilité de mettre en exergue les motivations d’Oliver Queen. Face à une femme qui confond vengeance et justice, la série demande si notre justicier de Starling City ne se ment pas à lui-même et ne suit pas en fait la même route qu’elle.

À ce stade, Arrow semble donc clairement ressasser, que ce soit dans ses thématiques, sa façon de les aborder ou même dans les échanges entre ses protagonistes. Thea endosse éternellement le même rôle et c’est pire que tout quand une scène présente dans le rappel de l’épisode est finalement recopiée dans l’épisode ! Moira, par contre, semble avoir plus ou moins acceptée que son fils n’est plus le même, ce qui aide sans aucun doute possible Susanna Thompson à montrer les multiples facettes de son personnage.

Il faut dire qu’à côté, Jessica de Gouw en Helena Bertinelli est assez pénible à regarder. L’actrice délivre avec peu de naturel ces lignes de dialogues et les scènes d’action sont peu convaincantes, sans compter l’absence de crédibilité. Comment quelqu’un qui ne sait même pas viser juste peut se frotter à Oliver Queen et ne pas finir dans la seconde qui suit par terre ? Le fait que les deux acteurs ont une alchimie plutôt limité n’aide franchement pas.

Pour le coup, c’est malheureusement peu engageant et il est difficile de réellement y trouver toute la pertinence qu’il devrait y avoir. Oliver, contrairement à ce qu’on tente de nous faire croire, n’est pas seul. Non, il a Diggle, même s’il tend à l’oublier. Il a une famille qui ne connait pas son secret, mais qui tient à lui. Il a un ami qu’il passe son temps à renvoyer (Tommy vient-il toujours chez les Queen quand Oliver s’en va ? Il a un mauvais timing, c’est indéniable !). Helena, à l’opposé, n’a personne – pas d’amis, pas de famille aimante, rien.

Pour le coup, Laurel et Tommy forment un couple plus accrocheur. Si la première scène est une énième répétition de leur rapport (la série est un vrai disque rayé par moment), les deux finissent enfin par avoir leur rendez-vous et le jeune homme a le droit soudainement à plus que simplement courtiser l’avocate. Leur relation devrait grandement en profiter et cela devrait aider Tommy à prendre un peu de consistance. La révélation sur le personnage de John Barrowman est par contre très mal amenée et s’il va falloir un peu de temps pour digérer l’information, cela pourrait apporter du bon. À noter que, cette semaine, les flics font leur boulot correctement.

Si l’introduction d’Helena Bertinelli (aka The Huntress dans le comic) pouvait apporter quelque chose d’intéressant, le résultat est assez peu satisfaisant. La série tourne encore en rond sur pas mal de points – que ce soit sur la mission d’Oliver ou sa place dans sa famille – et ne parvient pas y apporter quoi que ce soit de nouveau.

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