Ben Wheeler est un jeune homme d’une vingtaine d’années qui est pris par surprise quand son ex-petite-amie laisse un cadeau devant sa porte : Emma, sa fille de 3 mois. Il doit alors prendre en charge l’enfant en attendant des nouvelles de la mère du bébé.
Pour accompagner sa sitcom Melissa & Joey, ABC Family lance Baby Dady, une série qui, dans son concept, fait penser à Raising Hope (diffusée sur FOX). Le point de départ est assez similaire, dans le sens où c’est un jeune homme qui découvre du jour au lendemain qu’il est père et se retrouve alors avec un bébé.
Dans Baby Daddy, l’heureux papa se nomme Ben et il est incarné par Jean-Luc Bilodeau, plus connu pour avoir été Josh dans Kyle XY. Ben a dans la vingtaine et n’a pas encore décidé ce qu’il voulait faire de son existence. Un bébé, c’est beaucoup de responsabilités, mais sa fille est suffisamment mignonne pour réussir à se mettre tout le monde dans la poche.
Ben partage son appartement avec son meilleur ami, Tucker, et son frère Danny, qui vient juste de les rejoindre. Ils vivent donc plus ou moins au jour le jour jusqu’à ce que la sonnette sonne et qu’en ouvrant la porte, Ben trouve un bébé.
Dans ce genre de cas, il semble que la mère, qui se nomme Angela, se doit d’être totalement absente. Ainsi, elle laisse son bébé avec à peine un mot pour revenir plus tard, sans qu’on la voie, pour annoncer qu’elle veut la donner à l’adoption. Il aurait été dommage de faire tout cela d’un coup et/ou d’avoir un échange entre les deux nouveaux parents.
Au moins, le pilote de Baby Daddy essaie de crédibiliser un minimum pourquoi Ben décide de garder sa fille, même si ce n’est pas franchement bien fait ou drôle. En fait, l’histoire possède un certain rythme, cherchant à établir solidement les liens entre les différents personnages. On obtient de cette façon un épisode introductif qui fait tout ce qu’il doit faire, si ce n’est que c’est fait de façon trop plate et en se reposant sur des gags un peu trop évidents.
Ce pilote de Baby Daddy présente pour le coup une palette de personnages assez classiques qui doit délivrer des lignes de dialogues qui doivent faire rire – avec un succès franchement limité. La réalisation manque d’énergie et tend à installer un sentiment de factice qui finit par prendre le dessus trop souvent.
À l’arrivée, Baby Daddy semble annoncer une sitcom sans saveur et qui est presque déjà destinée à être tout simplement oubliée.