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Séries Arrowverse Black Lightning : La résurrection d’un héros (pilote)

Black Lightning : La résurrection d’un héros (pilote)

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Black Lightning Saison 1 Episode 1 - Black Lightning : La résurrection d'un héros (pilote)

Un nouveau héros fait son apparition sur la grille de The CW. Il n’est pas intégré à l’Arrowverse, mais il s’agit bien d’un personnage trouvant son origine dans les pages d’un comic book de chez DC Comics.

Développée par Salim Akil, Black Lightning nous entraine ainsi dans la vie de Jefferson Pierce (Cress Williams). Il y a 9 ans de cela, il a mis un terme à sa carrière de vigilante, mettant au placard son costume de Black Lightning et devenant à la place le directeur d’une école. Quand ses filles se retrouvent en danger à cause du gang appelé The One Hundred, il doit réutiliser ses pouvoirs pour les sauver.

Il apparait clair dès le début de ce pilote que la série a plusieurs points qui la démarquent clairement des autres productions du genre proposées par la même chaine. Premièrement, il s’agit d’un héros afro-américain et la communauté noire est vraiment ce qui est représenté — là où le reste de l’Arrowverse tend à l’ignorer. Naturellement, cela apporte des thématiques assez différentes et, si certaines sont introduites de façon presque trop poussive (les aléas de l’exercice du pilote), il est indéniable que Black Lightning arrive avec un propos et la volonté de le développer.

Ensuite, notre héros est un vétéran. Même si ce premier épisode nous tease l’apparition d’un sidekick, Jefferson n’est pas un débutant et il a un passé de combattant du crime qui est bien établi. Il a peut-être fait une pause de 9 ans, il n’est pas question avec lui de nous rejouer les poncifs du super-héros qui se cherche.

C’est un avantage certain, car cette introduction ne s’encombre pas avec les obligations d’une histoire d’origines, livrant le minimum nécessaire à savoir en quelques lignes de dialogues. L’important est de mettre en place l’environnement de la série et non la transformation en héros.

Black Lightning se montre dans ce sens assez efficace. Le scénariste abuse quelque peu de répétitions ici et là pour faire son point, mais il dessine des personnages engageants qui donnent envie de revenir, non pas pour découvrir quels vilains ils vont affronter pour se surpasser, mais comment la famille Pierce va aller de l’avant maintenant que Jennifer (China Anne McClain) et Anissa (Nafessa Williams), les filles de Jefferson, ont été propulsées dans un monde de violence qui ne les touchaient pas vraiment jusque-là.

D’ailleurs, pour le moment, Jefferson ne combat pas des métahumains, mais juste des gangsters armés, ce qui est déjà dangereux.

Concrètement, Black Lightning montre sa pertinence en jouant dans un registre différent des autres séries de super-héros que l’on trouve sur les networks. Techniquement, elle ressemble à une série de The CW, mais cela ne l’empêche pas de se démarquer avec son histoire, son casting et des choix créatifs prometteurs.

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