Un squelette retrouvé en exposition lors d’un concert de Metal est envoyé au Jeffersonian en raison de son origine américaine. Avec l’aide de Sweets et de Gordon-Gordon, venu faire ses adieux à la psychiatrie, Brennan et Booth pénètrent dans l’univers très particulier des adeptes de la ‘musique du Diable’.
Bien que le sujet ne soit pas très enthousiasmant pour qui n’est pas fan de fous grimés et grimaçants qui hurlent dans un micro en lançant du faux sang au public, ce 21ème épisode de la saison 4 est l’occasion d’en apprendre beaucoup sur le très lisse Sweets.
Si le jeune homme a bien réussi son entrée dans la série à la suite de Zack, nous n’en savions que très peu sur lui en dehors de son côté intello, maladroit et de sa relation avec Daisy. Et histoire de faire sortir tout ce qui fait mal à l’intérieur, le scénariste reconvoque Gordon-Gordon, le premier psy en charge d’examiner Booth après avoir tiré sur une grosse tête en forme de clown durant la saison 2.
Toujours campé par le très bon et très british Stephen Fry, GG, bien décidé à quitter le monde de la psychiatrie pour celui de la cuisine (!), met à jour le passé troublé de Sweets. Entre la découverte de vieilles cicatrices dans son dos par Bones et son insistance à faire parler nos deux héros de leurs problèmes infantiles, il paraît évident que le garçon a été maltraité jusqu’à ses 6 ans, avant d’être adopté par une famille aimante.
Le propos est plutôt bien amené, comme il apparaît fort logique qu’il cherche à se recréer des parents ou du moins une famille à travers le ‘couple’ Brennan/Booth. Chemin faisant, nous apprenons qu’il écrit un livre sur eux (ce qui ne semble pas les bouleverser plus que ça d’ailleurs), d’où une truculente scène entre Sweets et Gordon qui confrontent leurs avis sur ledit couple.
Comme c’est souvent le cas dans Bones, on se fiche un peu de savoir qui a pendu à une croix le fou de Metal, pourvu que Temperance finisse par avouer dans un sanglot ce que sa famille d’accueil l’obligeait à faire ou que Booth confesse qu’il se serait suicidé enfant sans la présence de son grand-père.
En somme, un épisode fort peu folichon (en plus, on nous recolle Clark, l’assistant pas drôle) mais très intéressant du point de vue psychologie des personnages. Notons quand même qu’il y a matière à rire avec l’abominable robe que la costumière, qui a sans doute perdu un pari, a refourguée à Emily Deschanel !