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Séries Castle Castle – That 70’s Show (6.20)

Castle – That 70’s Show (6.20)

Castle saison 6x20 - Castle - That 70's Show (6.20)

Le corps d’un mafieux new yorkais qui a disparu dans les années 70 est retrouvé sur un chantier de démolition. Castle et Beckett apprennent rapidement que leur seul témoin est un homme qui est coincé à l’époque où les évènements ont eu lieu. Pour découvrir la vérité, une véritable mascarade se met en place…

Après une absence de presque un mois, Castle fait son retour avec un épisode qui promet de nous plonger dans les années 70. Sans surprise alors, on se retrouve avec une histoire de mafia et nous avons d’ailleurs en guest Ray Abruzzo, l’interprète de Carmine Lupertazzi Jr. dans The Sopranos. L’enquête prend très vite un tournant lorsque la seule personne à pouvoir éclairer les forces de l’ordre sur l’affaire se trouve être un homme qui n’a jamais quitté cette époque.

Tout cela sent bon le prétexte pour jouer avec les stéréotypes, multiplier les références et avoir les personnages enfiler des tenues d’époque. Si c’est sans aucun doute le cas, l’équipe créative s’en est donné à cœur joie pour entrainer le commissariat de police de Castle dans cette vague 70’s et aucune occasion n’est raté.

Cela y va crescendo, d’abord avec la rencontre avec Harold, le témoin de l’affaire, puis le passage à la morgue et enfin, la transformation des bureaux de police. Plus l’épisode progresse et plus on plonge dans les années 70 visuellement parlant.

Si l’écrivain est, sans trop de surprises, l’homme qui rend tout cela possible, les personnages secondaires viennent trouver leur place dans l’épisode. Lanie en Foxy Brown vaut le détour, alors qu’Esposito et Ryan sont assurément au cœur des scènes les plus drôles en se transformant en « Snookie and Ray », version revue de Starsky et Hutch. Si le premier est au départ le plus enthousiaste, Ryan plongera petit à petit dans ce jeu de rôle avec enthousiasme. Cependant, Espo glissant sur le capot de la voiture vaut son pesant de cacahuètes et c’est l’une des meilleures scènes. Bien que Gates n’a pas l’opportunité de se déguiser, son absence et son retour s’intègrent logiquement dans l’épisode et cela participe à rendre tout cela possible.

Les membres de la famille Castle trouvent aussi leur place dans cette mascarade. Avec Martha qui tend à aller un peu trop loin dans les plans pour le mariage, ces talents théâtraux peuvent être employés à leur juste valeur dans That 70’s Show. Cela vient sans aucun doute légitimer l’approche très télévisuelle de l’époque qui est servie au témoin. L’apparition d’Alexis est avant tout anecdotique, et plus pour que tout le monde soit présent pour l’occasion qu’autre chose.

Cette plongée dans les années 70 participe d’une certaine façon à éviter que l’enquête soit trop prévisible et le coupable ne devient vraiment évident que tardivement, lorsque les éléments principaux de l’intrigue sont enfin révélés. Les scénaristes ont d’ailleurs opté pour une histoire d’amour, avec un léger twist, qui permet d’apporter une touche de sentiment dans le dernier acte.

Au final, si la situation de départ tend à être un peu poussive, on passe outre aisément grâce à un épisode très drôle et rythmé qui s’amuse à merveille avec les années 70. Une très bonne façon de se replonger dans la série après une longue absence.

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