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Séries Castle Castle – After the storm (5.01)

Castle – After the storm (5.01)

Castle 5x01 - Castle - After the storm (5.01)

Après avoir fait le point sur leur nouvelle relation, Castle et Beckett sont officieusement de retour sur le terrain. Ils se lancent à la poursuite de Maddox qui a tenté d’assassiner Kate et d’une copie du dossier qui garantit la sécurité de la jeune femme. Ils sont loin de se douter que la clé du meurtre de Johanna Beckett remonte en haut lieu.

Castle, année 5, c’est maintenant comme dirait l’autre ! Et du changement, y en aura-t-il ? Il semble bien que oui, car si toute la saison ressemble à ce premier épisode, nous avons toutes les raisons d’être optimiste.

Tout commence par deux scènes de pure comédie pratiquement de boulevard avec un(e) amoureux(se) qui cache son partenaire dans un placard, moins par honte que parce que la situation est compliquée et qu’eux-mêmes ne savent pas trop quoi faire de leur très récente liaison. C’est drôle et terriblement bien joué par Nathan Fillion (qui a perdu un peu de poids, c’est heureux) et, plus étonnant, par Stana Katic (sublime), dont ce n’est pas habituellement le registre.

Pour autant, ces 42 minutes ne vont pas se transformer en roucoulade incessante, il y a un arc mythologique à continuer et à clore au moins à court terme. D’ailleurs, les shippers risquent de faire la tête devant le peu de scènes tendres partagées par les deux héros. Voilà qui semble être un choix délibéré de la part des auteurs. D’accord, Castle et Beckett sont passés à l’acte, mais nul besoin d’en faire des caisses et de modifier les rapports de force. Comme en témoignent les dernières secondes de l’épisode, si scènes d’amour il doit y avoir, ce sera hors écran, pour le moment en tout cas.

Back to business donc pour Kate, Rick, Ryan et Javier – qui a décidément la rancune tenace envers son partenaire – sous le radar du capitaine Gates qui n’est pas pour autant dupe. On plonge alors dans une enquête au rythme effréné, parfaitement structurée, pleine d’action et de moments plus intimes qui se concentrent sur le ressenti de l’enquêtrice. C’est ici que l’on perçoit que le fameux mur qu’avait construit Kate pour se protéger de ses émotions s’est effondré en fin de saison dernière, par sa volonté et ses sentiments pour Castle.

Elle se pensait véritablement sortie d’affaire et ne voulait absolument pas rempiler. Le passé était enfin derrière elle. Délestée de cet instinct de mort qu’elle se traînait depuis le décès de sa mère, Kate Beckett voulait vivre sa vie de femme. Non sans difficulté, elle va pourtant repartir en chasse et attraper sa proie. Son face à face avec l’homme responsable de la mort de Johanna est un pas de plus vers son travail de deuil et d’acceptation. Kate y fait preuve d’un sang-froid impressionnant en parvenant en plus à retourner la situation à son avantage. Stana Katic a rarement aussi bien joué sa partition.

Fort d’un premier épisode quasiment sans faute qui se paie le luxe de jouer sur deux registres, la reprise de Castle donne confiance en l’avenir. La série arrivera-t-elle à éviter le « syndrome Clair de Lune » ? À vérifier.

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