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Séries Castle Castle : La fin du cauchemar (7.23 – fin de saison)

Castle : La fin du cauchemar (7.23 – fin de saison)

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Castle saison 7 episode 23 - Castle : La fin du cauchemar (7.23 - fin de saison)

Une jeune femme se fait renverser par un camion. Avant cela, il semble qu’elle ait été victime d’une sorte de rituel dans les bois. Castle reconnaît le rite : il l’a déjà vu il y a trente ans de cela dans les bois…

Pour être tout à fait honnête, Hollander’s Woods ressemble beaucoup à un series finale. Tous les personnages ont du temps d’écran et de parole – même la femme de Ryan ! – et Castle et Beckett ont tous les deux le droit à une porte de sortie. Mais puisque la série ne s’arrête pas à sa saison 7, cet épisode n’est « qu’un » season finale et c’est bien là tout son problème.

À vrai dire, Castle ne possède plus énormément d’éléments mythologiques. Si l’on considère que l’intrigue sur la disparition de l’écrivain est résolue, il ne reste plus que le père de Castle et ce qui s’est passé dans les bois il y a trente ans, poussant Rick à devenir l’écrivain qu’il est aujourd’hui. Les scénaristes ont opté pour la deuxième option.

Le gros problème d’Hollander’s Wood est qu’il se disperse trop. Castle reçoit un prix d’écriture, Kate se voit proposer de mener campagne pour un poste de sénatrice à New York et l’enquête qu’ils mènent tous les deux concernent l’enfance de Castle. Dès lors, il règne un sentiment de bâclé, notamment lors de la cérémonie de remise des prix.

Le discours de Rick est touchant, mais trop court ; on appréciera néanmoins l’apparition de Michael Connelly qui nous avait manqué. Comme lors de nombreux series finale, il possède le côté méta toujours apprécié en tant que fan depuis maintenant 7 saisons. Au moins l’équipe créative n’a pas oublié de remercier ses fans.

Du côté de l’enquête, les mêmes ficelles sont employées, encore et toujours. Les mécanismes sont fatigués et l’impact émotionnel est quasi inexistant, l’enfance de Castle n’ayant jamais réellement été mise en avant. On suit donc le déroulement des évènements sans grand intérêt, même si la conclusion possède un certain effet. Les derniers démons de Rick sont – littéralement – détruits et il est désormais prêt à vivre le premier jour du reste de sa vie. Le parallèle avec la remise de prix est d’ailleurs bien trouvé, l’écrivain recevant le prix au même moment qu’il se débarrasse de l’homme qui l’a poussé à écrire.

Paradoxalement, le meilleur moment de l’épisode est l’interaction entre Kate et Philip Broyles Keith Kaufman. Lance Reddick délivre une très bonne performance durant son petit temps d’écran, dégageant une sévérité et une autorité dans ses paroles qui sont rafraichissantes. Beckett ne s’en laisse pas conter et si l’on peut déplorer la musique grandiloquente au moment du discours, il n’en reste pas moins que ce dernier est très bon. Maintenant j’espère que Kate décidera de mener sa campagne pour que l’on puisse avoir plus de Lance Reddick sur nos écrans !

Hollander’s Wood est donc un épisode moyen, avec une désagréable sensation de bâclé. Néanmoins, certains moments arrivent à rehausser la barre et Castle ferme la boucle de son histoire. La question qui demeure désormais est : maintenant que les scénaristes ont tout dit, leur reste-t-il encore de l’inspiration ou bien vont-ils connaître le syndrome de la page blanche ? Réponse en septembre !

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