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Séries Castle Castle : La glace n’est pas un jeu d’enfant (Child’s Play – 7.04)

Castle : La glace n’est pas un jeu d’enfant (Child’s Play – 7.04)

Castle childs play 7x04 - Castle : La glace n’est pas un jeu d’enfant (Child’s Play - 7.04)

Un vendeur de glace est retrouvé mort dans son camion. Pour arrêter l’assassin, Castle et Beckett doivent retrouver le témoin du meurtre, qui semble être un enfant de CE1.

Cette année les scénaristes semblent déterminés à se concentrer sur le côté enfantin de Rick. Après Montréal et le magasin de jouet, l’écrivain part pour la mission la plus dangereuse de sa vie.

Le thème de la parenté est très présent dans Child’s Play. Aujourd’hui plus materné par Alexis qu’autre chose, il doit en effet retourner à son rôle de père pendant quelques jours, le temps d’infiltrer une classe de second graders (cours élémentaire) de manière à trouver le témoin d’un meurtre sur un apparemment simple vendeur de glace.

Sur cette partie de l’enquête, l’équipe créative de Castle est en très grande forme. On observe avec délectation les péripéties cocasses de l’écrivain dans sa quête pour obtenir la confiance des enfants, qui l’entraînent dans des moments adorables – Nathan Fillion joue très bien la princesse – comme dans des moments plus embarrassants. Par ailleurs, la petite pique sur le mariage est particulièrement drôle et bien trouvée. Cette partie de l’histoire profite certes du talent comique de Nathan Fillion, mais l’incursion de Rick dans la classe arrive à toucher tout en n’oubliant pas de faire rire.

Cela ne veut pas dire qu’elle est novatrice pour autant. On s’attend vite à ce que le trublion de la classe ait un rôle plus important que prévu et même si le twist surprend quelque peu, la partie comique sera dans la lignée classique des standalones de Castle, constituant tout de même la meilleure partie de Child’s Play.

Il faut dire que la partie plus sérieuse de l’enquête n’arrive pas à intéresser. On retombe dans les mêmes schémas classiques utilisés maintes et maintes fois. Néanmoins, on assiste à plus d’interactions que d’habitude entre Esposito et Beckett. Jon Huertas et Stana Katic ont toujours eu une belle alchimie et les revoir ensemble est un plaisir. Pour le reste, le capitaine Gates doit être occupée par des affaires plus importantes et Tori a été vaincue par l’agent May dans Agents of S.H.I.E.L.D. Du coup, c’est Ryan qui revient à ses vieux amours et fait avancer l’enquête.

Cette dernière en elle-même est l’histoire typique de l’homme rattrapé par son passé. Les scénaristes versent quelque peu dans le pathos et les bons sentiments. Néanmoins, l’action n’est pas laissée au placard et il y aura même un combat entre Beckett et le tueur. Si ce dernier est réaliste, il est également mal chorégraphié, ce qui dessert grandement la crédibilité du grand moment dramatique.

À côté de tout ça, Alexis a du mal à laisser son père seul pendant très longtemps. Si l’explication est simple, le sujet méritait d’être abordé par l’équipe créative. Cependant, cette dernière manque là l’occasion de doter le personnage joué par Molly C. Quinn de plus de profondeur et de la distancier de son rôle de fille/adulte de la famille. La scène de fin émeut par sa tendresse, mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il est dommage de ne pas faire sortir Alexis de sa coquille.

Avec Child’s Play, Castle revient donc avec un épisode inégal. Si sa partie sérieuse n’arrive réellement pas à captiver, l’épisode est rattrapé par son côté enfantin. Comme à son habitude les scénaristes se reposent trop sur ce qui a déjà été fait depuis maintenant 6 saisons, ce qui est vraiment dommage considéré qu’ils arrivent toujours à trouver des histoires réussissant à nous émouvoir et à nous faire rire.