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Séries Castle Castle : Russie et immunité diplomatique (8.11)

Castle : Russie et immunité diplomatique (8.11)

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Castle Saison 8 Episode 11 - Castle : Russie et immunité diplomatique (8.11)

Le fils de diplomate russe est retrouvé assassiné. Beckett enquête à l’Ambassade de Russie, tout en naviguant entre les différentes mesures d’immunité diplomatique. Elle sera assistée par Vassili, un membre de la sécurité trop chaleureux pour être honnête, de manière à démêler cette affaire impliquant de la politique, des secrets et des espions.

Cette semaine, les fans de Castle ont été gâtés : deux épisodes en deux jours ! Après un agréable Witness for the Prosecution (8.10), on se retrouve cette fois-ci plongé dans le monde de la diplomatie russe, avec tous ses plus beaux clichés.

Les scénaristes n’y sont pas allés de main morte en la matière avec l’ambassade de Russie au centre de Dead Read, avec ses espions de la guerre froide, ses méthodes douteuses et sa conception de la justice bien particulière. Le problème réside dans le fait que les espions russes ont incarné un nombre incommensurable de storylines dans les séries policières ; il n’y a plus grand-chose à dire, et cela se sent dans un épisode qui a du mal à véritablement trouver son rythme.

Arrive par la suite un autre souci, mais celui-ci est davantage d’ordre personnel : la guest-star principale de l’épisode. Je n’ai absolument rien contre Nick E. Tarabay – après tout, il m’avait bien plus dans Spartacus et dans Arrow. Sauf que je le vois comme un personnage violent, sombre et impassible. Là, c’est tout le contraire : Vassili, son personnage, ressemble à un gros nounours ! Il possède des côtés amusants, tel que son obsession envers Castle et Beckett, mais, personnellement, cela m’a dérouté. Surtout que, généralement, lorsqu’un acteur de ce type est utilisé, on devine très vite où l’on veut nous emmener. L’effet de surprise se retrouve ainsi affaibli.

L’enquête se révèle en effet des plus classique : des espions, des découvertes et des twists que l’on sentait venir avant même le début de l’épisode. Le problème est que l’intrigue demeure également extrêmement linéaire dans sa progression. Tout semble balisé par les scénaristes pour que l’on comprenne bien ce qui arrive. Après un épisode qui avait fait la part belle à l’inventivité, Castle retombe ici dans un classicisme doublé de clichés qui ne lui sied pas.

“Castle without Beckett, it’s like Boris without Natasha. It’s like Starsky without the Hutch.” — Vassili

Dead Red possède néanmoins des qualités : à travers Vassili, les scénaristes semblent se rendre compte de l’erreur de séparer Castle et Beckett, lorsque Nick E. Tarabay délaisse son costume de gentil ours et menace de couper les pieds à un jeune fils de diplomate, ou encore quand Esposito s’insurge de la prononciation de Hutch. Espo a très peu de scènes lors de cet épisode, mais il réussit à en tirer le meilleur. Son choix d’abandonner le « Yo ! » pour le « Howdy ! » représente un beau moment de méta de la part de Castle.

En outre, les scénaristes font revenir la belle-mère de Rick. Le personnage ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, mais sa scène avec son beau-fils était sympathique, notamment le passage sur Jackson. À ce propos, la porte semble s’être définitivement fermée à un retour du père de Castle.

Dead Red ne se révèle donc pas extrêmement divertissant. Vassili fonctionne plus comme une caricature qu’autre chose, les clichés sur la Russie sont légion et l’enquête reste trop linéaire pour réellement nous embarquer. La résolution fait sourire, mais cela s’arrête là.

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