Un jeune apprenti policier de la NYPD est retrouvé mort. Beckett, Ryan et Esposito se lancent à la recherche du coupable dans l’académie de formation de la police de New York. De son côté, Rick ne sait pas s’il doit dire la vérité à Beckett quant à ce qu’il a appris à Los Angeles.
Après l’enquête originale dans la Cité des Anges, Castle revient cette semaine avec du plus classique. C’est Beckett qui prend les devants, enquêtant sur la mort d’un jeune apprenti à l’académie de la NYPD – où elle a elle-même tout appris. Cela permet un retour sur la Capitaine qui n’avait pas été le centre d’une intrigue depuis un bon moment. De plus, cela fait plaisir de revoir un peu l’ancienne badass Kate Beckett.
L’intrigue de Fidelis Ad Mortem s’éparpille pas mal entre les différentes pistes que les détectives suivent. La plus intéressante est celle qui se déroule au sein même de l’académie. Lorsqu’un groupe d’apprentis se retrouve suspecté du meurtre de leur collègue, j’ai ressenti comme un air de Quantico, autre série de la chaîne de l’alphabet. Néanmoins, les scénaristes ne passent pas assez de temps à étoffer les différents suspects. Sauf une, baby Kate Beckett : Rachel Decker.
L’histoire développée ici n’est en aucun point nouvelle, mais elle réussit tout de même à toucher. Decker sert de miroir quant à ce qu’est devenue Kate. La comparaison est dès lors intéressante, et le fait que cette dernière essaie de jouer le rôle de mentor est une jolie trouvaille. Rachel débute comme une réelle caricature, mais évolue doucement au sein de l’épisode, jusqu’à devenir une des meilleures parties de celui-ci.
L’enquête de Fidelis Ad Mortem se révèle hyper classique, les twists sont téléphonés, mais l’épisode passe assez rapidement. L’humour est le grand absent en revanche, les scénaristes préférant se concentrer sur le parcours croisé de Kate et de Rachel.
Castle doit de son côté décider si oui ou non il avoue à sa femme ce qu’il a découvert à Los Angeles. Il finira évidemment par lui dire, et je me suis honnêtement dit que cela allait encore fonctionner tel un procédé scénaristique visant à garder éloigné le couple Caskett. On a en effet le droit à certaines scènes défiant toute logique – notamment lorsque Kate s’offusque du mensonge de Rick pour la protéger – qui nous font réfléchir à la complémentarité du couple depuis le début de cette saison 8. Tout est bien qui finit bien néanmoins, Caskett décidant de travailler ensemble pour enfin faire tomber LockSat qui ne se révèle d’ailleurs pas foncièrement dangereuse depuis un petit moment.
Enfin, du côté des personnages secondaires, c’est encore et toujours la même musique. Martha transforme tout ce qu’elle touche en or, Lanie remplit son rôle de légiste, mais pas plus, et Hayley – qui semblait avoir trouvé une vraie place la semaine dernière – est ici limitée au rôle de conscience morale de Rick.
Fidelis Ad Mortem s’inscrit dans la lignée des épisodes très classiques que la série délivre d’une façon presque mécanique. Il propose tout de même quelques jolis moments d’émotion et de tension, mais également des scènes qui m’ont fait grincer des dents. Cela suffit pour cette semaine, en attendant la dernière ligne droite où Caskett va enfin s’attaquer à Locksat !