Ryan et Esposito découvrent Castle et Slaughter dans un entrepôt désaffecté. Plus tôt dans la journée, un homme est retrouvé mort et l’on apprend qu’il a des liens avec Slaughter, qui vient demander de l’aide à Rick. Tout l’entourage de l’écrivain se méfie, mais il va décider de lui faire confiance.
Adam Baldwin est de retour pour une nouvelle réunion Firefly. Il opère dans le même ton que dans Headhunters (4.21) excepté que, cette fois-ci néanmoins, Nathan Fillion et lui possèdent beaucoup plus de scènes ensemble. Cela fonctionne en faveur de Cool Boys, puisque cela avait été le problème de Headhunters, mais également celui de Reality Star Struck (5.14), où Gina Torres faisait une apparition.
Il n’y a pas grand-chose à dire sur Ethan Slaughter. Le personnage est drôle, caricatural et Adam Baldwin semble bien s’amuser. Il n’apporte pourtant pas grand-chose à l’épisode, même si les scénaristes décident de lui offrir une histoire avec son ex-femme et le fait qu’il ait décidé d’étudier l’art du théâtre à l’université. Aucune de ces deux informations n’intéresse réellement, mais Cool Boys réussit à divertir si le cerveau est laissé sur la table de nuit. Ce que j’ai fait… et j’ai bien apprécié l’épisode. Lorsque j’ai dû y réfléchir un peu plus en détail cependant, c’était le début de la fin.
Commençons alors par le positif. Les gags de la semaine sont drôles, même si peu originaux. Le petit numéro musical était lui aussi sympathique, bien qu’idiot. Cool Boys est un épisode fondamentalement stupide, mais les performances de Baldwin et de Fillion sont suffisamment énergiques et impliquées pour que l’on suive le mouvement. Rick et Slaughter ridiculisent Ryan et Esposito, ce qui est toujours matière à rire. Martha apparaît plus de deux petites secondes, Hayley et Alexis semblent reparties dans leur relation et Stana Katic n’était pas présente cette semaine, ce qui a permis d’éviter des discussions entre Rick et Kate.
Seulement, Cool Boys est incohérent. Pour être plus précis, l’équipe créative est cohérente dans son incohérence. Rick est devenu un personnage qui ment à ses amis, qui ne fait que passer pour l’idiot de service et qui est entièrement coupé de son ancienne équipe. Ryan et Esposito ne peuvent plus vraiment être considérés comme détectives, à la vitesse où leur crédibilité diminue chaque épisode passant. La pire composante de l’épisode néanmoins se trouve dans le fait que tous les personnages dans la série pensent que c’est Castle le responsable des choix de Beckett et non l’inverse ! Ce n’est pas un secret que je ne suis pas fan du chemin emprunté par les scénaristes cette année concernant le couple. Même en oubliant cela, il est toutefois compliqué de trouver de la logique dans les décisions scénaristiques.
En elle-même, l’intrigue est sympathique à suivre. Les twists s’enchaînent bien et l’enquête possède ses bons moments. Dès lors, votre appréciation de Cool Boys dépendra de votre affection pour Adam Baldwin et Nathan Fillion ou votre aversion pour le manque de cohérence qui touche Castle depuis le début de la saison. Il est en tous les cas dommage que les scénaristes ne semblent pas réellement avoir de direction claire, ce qui se ressent clairement.
Cool Boys est donc un épisode clivant ; soit on adore, soit on déteste. Il est fun, idiot et pas toujours fin, mais possède assez d’énergie pour que cela passe. L’inquiétude est tout de même de mise pour la suite de la saison parce que, sans réel fil directeur, l’équipe créative risque de se perdre définitivement.