Aller au contenu
Séries Castle Castle – The Fast and the Furriest (5.20)

Castle – The Fast and the Furriest (5.20)

Castle 5x20 - Castle - The Fast and the Furriest (5.20)

La mort d’une jeune femme et l’étrange blessure qui lui a été infligée au visage poussent Castle et Beckett à enquêter dans le milieu des chercheurs de Bigfoot. Fidèle à lui-même l’écrivain croit dur comme fer à une attaque du géant alors que Kate prône un meurtre humain. Dans le même temps, Castle décide de mettre la main sur la personne qui vole de la nourriture dans son frigo.

Il ne reste que 4 épisodes avant la fin de cette saison 5 de Castle. C’est donc plus que jamais le moment de faire encore dans la dilettante avant de s’attaquer à un final un peu plus mythologique. Et en la matière The Fast and the Furriest est une réussite. En surfant sur le côté rêveur et croyant à toutes sortes d’étrangetés de Castle, l’épisode aurait pu se répéter et ne rien amener de nouveau surtout que nous avons déjà eu droit cette saison à des éléments surnaturels au cœur des enquêtes.

L’épisode mise donc tout ou presque sur l’humour et la mise en situation décalée avec des dialogues savoureux en particulier sur le scepticisme de Beckett que Castle n’hésite pas à tacler dès qu’il le peut. Et elle de lui répondre en conséquence. Et comme d’habitude, l’un et l’autre sont soutenus dans leur position respective par Ryan et Esposito.

Leur petite balade en forêt reste la cerise sur le gâteau (que Nathan Fillion a clairement arrêté de manger étant donné la nouvelle ligne qu’il affiche) à commencer par l’ensemble très repérable de Rick. Tout cela aurait pu être facilement ridicule mais il n’en est rien et l’on rit de très bon cœur.

Plus généralement, on assiste depuis quelques épisodes à une mise en perspective intéressante des différences de caractère de Castle et Beckett à tel point que l’on peut se demander si sur le long terme, l’amour qu’ils se portent pourra combler ces antagonismes. Ce n’est pas un hasard si Kate lui dit sur le ton de la plaisanterie sensuelle que le plus grand mystère auquel elle croit c’est eux en tant que couple. Mais ce n’est pas comme si l’histoire des séries ne nous avait pas déjà prouvé qu’une sceptique et un grand rêveur sont faits l’un pour l’autre, n’est-ce pas ?

Dans ces conditions, l’intrigue – si on peut l’appeler ainsi – autour d’Alexis n’a vraiment aucun intérêt d’une part parce que c’est trop « sérieux » et en décalage complet avec la tonalité de l’épisode, d’autre part parce qu’il s’agit d’une nouvelle tentative de trouver un truc à faire à la comédienne qui passait dans le coin. Remarquons que les scénaristes ne se cassent même plus la tête pour Martha qui vit sa vie de son côté. Par pitié, qu’ils fassent de même pour Alexis, ce sera plus simple.

Avec Jonathan Frakes (William Riker dans Star Trek : The Next Generation) derrière la camera, Castle délivre un épisode extrêmement distrayant qui s’éloigne un peu des enquêtes habituelles pour notre plus grand plaisir.