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Chris Ryan’s Strike Back – Saison 1

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Strike Back1 - Chris Ryan's Strike Back - Saison 1

À l’aube de l’invasion de l’Irak en 2003, Porter dirige une unité des forces spéciales pour une mission de sauvetage qui tourne mal. Seulement Collinson et lui-même s’en sortent, et il va alors être rongé par la culpabilité. 7 ans vont s’écouler avant que les deux hommes travaillent de nouveau ensemble.

Adapté du roman de Chris Ryan, Strike Back met en scène Richard Armitage dans la peau de John Porter, militaire des forces spéciales qui va voir sa vie basculer suite à une mission qui a mal tourné. Sept ans vont s’écouler avant qu’il ne puisse avoir l’opportunité de retourner en Irak pour expier ses démons.

Porter est donc un homme détruit quand Collinson, autre survivant de la mission au service du MI-6, va l’envoyer libérer une journaliste kidnappée. Le tout, avec une chance de survie plutôt limitée.

C’est d’ailleurs approximativement le point de départ de toutes ses missions : il a quelqu’un à retrouver, et il devra se faire faire prisonnier à un moment pour y parvenir. Il en mènera trois sur un schéma fort similaire, mais pas exempt d’actions. En gros, nous avons 6 épisodes, et chaque histoire nous est racontée en deux parties. Au sein de ces dernières, Porter s’en va en Irak, au Zimbabwe, en Afghanistan et au Pakistan faire son travail. Cela se résume à être pris en otage (volontairement ou non, mais à tous les coups), être en fuite, avoir le droit à de la course-poursuite et bien entendu des échanges de tirs et des explosions.

Tout ceci permet d’obtenir un divertissement décent. En somme, Strike Back trouve ici sa plus grande force, en fournissant la dose d’action nécessaire pour faire progresser l’histoire sans trop prendre le temps de réellement rentrer dans les détails. C’est préférable, car il est fort possible que si la réflexion était poussée, on se rendrait rapidement compte que les plans sont foireux. Ce que l’on sait déjà un peu, de toute façon.

Enfin, il devint assez vite évident que ce n’est sûrement pas dans le portrait de ses personnages que la série s’affirmera. L’histoire ne prend pas suffisamment le temps de se pencher sur ceux qu’elle met en scène; ils n’ont alors que peu d’occasions pour crédibiliser leur relation. Pourtant, au cours de ses six épisodes, une intrigue entre Porter et Collinson va se dessiner. Seulement, elle ne sera pas très bien écrite et manquera de profondeur pour réellement être crédible. Les deux acteurs – Richard Armitage et Andrew Lincoln – peinent à rendre cette opposition tangible et intéressante, car elle ne prendra jamais l’ampleur nécessaire pour que cela soit le cas. En fait, les actrices (principalement Johdi May) et les acteurs de passage s’imposeront plus dans le décor et aideront à rendre les missions de Porter plus pertinentes. En bout de route, la conclusion de la confrontation entre Porter et Collinson sera à l’image du traitement qui lui fut réservé : expéditif.

Strike Back est une série qui a une certaine ambition. Elle nous envoie dans différents pays pour tenter d’offrir une histoire qui va souvent chercher à illustrer les conséquences d’une guerre (particulièrement politique). Seulement, dans sa mise en pratique, elle ne réussit réellement que dans ses scènes d’actions. Il faut aussi reconnaître une grande fluidité et que les épisodes se consomment très facilement. Le visionnage est agréable, mais il ne faut clairement pas en attendre plus.

Cette critique fut publiée une première fois le 03 juin 2010.

Aller plus loin …

– Se procurer un roman de Chris Ryanir?t=critictoo 21&l=ur2&o=8 - Chris Ryan's Strike Back - Saison 1.