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Dallas – Changing of the Guard (1.01 – Pilote)

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Dallas 1x01 pilote - Dallas - Changing of the Guard (1.01 - Pilote)

Bobby apprend qu’il a un cancer, mais préfère patienter pour annoncer à sa famille la mauvaise nouvelle. Son fils, Christopher se marie dans deux jours et son neveu, John Ross, n’attend qu’un signe de faiblesse pour l’attaquer et reprendre Southfork pour extraire du pétrole.

Dallas est de retour, 21 ans après avoir été retirée de l’antenne. Le temps a passé, mais la série n’a pas été oubliée. Ce n’est pas qu’elle était vraiment bonne, au contraire, mais elle était plus que populaire et elle savait captiver ses spectateurs. Son impact sur le petit écran est indéniable, puisqu’elle fit la gloire du prime time soap.

Aujourd’hui, elle est donc de retour. Il est cependant fort probable qu’une partie des téléspectateurs ne la connaisse que par nom et réputation. Ce n’est toutefois pas gênant pour se lancer dans le visionnage de cette suite, étant donné que le pilote s’occupe de rappeler les quelques faits minimums à maitriser pour comprendre ce qui se passe. Bien entendu, les amateurs de la série originale seront en plus récompensés par l’apparition d’anciens personnages ou l’évocation de noms et évènements qui ont eu lieu par le passé.

Dallas version 2012 se focalise tout de même sur le présent, sur une nouvelle génération d’Ewing. D’un côté, il y a John Ross, fils de J.R. et Sue Ellen qui a décidé d’être le pourri de l’histoire, car son héritage génétique semble l’exiger de lui. De l’autre, il y a Christopher, le fils adoptif de Bobby, un rêveur qui représente tout ce que son cousin déteste.

John Ross veut récupérer Southfork, le ranch familial, pour extraire le pétrole qui se trouve sur ces terres. C’est bien connu, Miss Ellie était contre ça et Bobby a suivi les consignes de sa mère. Le conflit est ainsi ouvert et la guerre peut commencer.

Dans son genre, ce pilote se montre vraiment efficace. Que ce soit dans la présentation des enjeux et des personnages, anciens ou nouveaux, il n’y a pas grand-chose à redire. Certes, c’est poussif, mais c’est Dallas et on sait donc dès le départ que l’on va avoir un bon lot de tromperies, de mensonges, de twists et de cliffhangers. Dans ce sens, on est servi, car ça n’arrête pas. Tout le monde cache quelque chose ou presque, ce qui nous mène à du chantage, des coups doubles ou triples, des twists sortis de nulle part et il y a même une (et plus) révélation finale qui fait un office de cliffhanger. Pour un premier épisode, même plus long que la moyenne, c’est chargé.

Malgré tout, Dallas ne serait pas Dallas sans ses figures légendaires. Globalement, Ewing ou non, la série peut se permettre tout ça et plus uniquement parce qu’elle a l’un des plus grands vilains du petit écran américain au générique. Le retour de J.R. est pour le moment discret, mais sans Larry Hagman, ça ne serait donc pas Dallas. Il semble tout de même que le but soit de le laisser au second plan et qu’il devrait être rejoint par Bobby qui tient une place proéminente dans ce premier épisode. Larry Hagman et Patrick Duffy sont là pour passer le relai et il y a du travail à faire à ce niveau, car Josh Henderson et Jesse Metcalf ne sont pas franchement prêts à porter la série sur leurs épaules.

Quoi qu’il en soit, ce retour de Dallas n’est pas mauvais dans son genre. Peut-être pas encore aussi divertissante et prenante qu’elle a pu l’être dans les années 80, la cuvée 2012 conserve tout de même suffisamment de son énergie pour fournir de quoi satisfaire les nostalgiques et amateurs de soap.