Susan pousse Roy à demander Karen en mariage, Bree engage un nouvel employé très consciencieux qui n’est pas du goût d’Andrew. Gaby est obligée de s’exiler avec bonheur de la maison familiale alors que Tom et Lynette oublient l’anniversaire de Penny. Katherine se découvre des sentiments pour Robin. Angie découvre que Danny est à New York.
Mary-Alice : Seduction is an art.
Rares sont les épisodes de Desperate Housewives à avoir eu autant d’intrigues différentes. La plupart du temps, celles-ci se croisent et font intervenir deux héroïnes en même temps. Cette fois-ci, le casting est littéralement éclaté, les deux scénaristes ayant décidé de faire revenir certains oubliés (Andrew), de donner une place plus importante à des personnages très secondaires (Bob, Lee, Penny) tout en faisant avancer l’affaire Bolen, en développant la cohabitation Katherine/Robin et en faisant entrer un nouveau venu qui a tout du psychopathe de l’année (Sam).
L’intention était louable, mais malheureusement elle n’atteint pas le but voulu. Cette pléthore d’intrigues devient plus fouillis que véritablement intéressante. Il y a trop de choses et pas assez de temps, résultat les personnages sont tout juste effleurés, rien n’est creusé.
Et puis surtout dans sa première partie, l’épisode reprend toutes ces mauvaises habitudes que peut avoir la série : Gaby repart dans cette superficialité qui fait du personnage un pantin sans émotion, les Scavo sont pathétiques lorsqu’ils cherchent à rattraper le coup de l’oubli de l’anniversaire de leur fille, Susan est tout simplement pénible à force de pousser les autres à faire ce qu’elle veut alors que Bree renoue plus que jamais avec son côté psycho-rigide. Quant à Katherine, je veux bien qu’elle soit paumée dans ses sentiments, mais elle finit quand même très rapidement dans le lit de Robin. Le début de leur histoire d’amour est d’ores et déjà bâclé.
On saluera cependant la sortie du placard télévisuel de Bob et Lee. Si on peut se demander pourquoi c’est chez eux que Gaby atterrit (comme s’il y avait foule chez Susan ou Bree !), cette petite incompréhension scénaristique nous permet de mieux connaître ce couple attachant qui rappelle à Gaby les valeurs importantes.
C’est aussi très sympa de nous ramener Andrew (décidément, c’est spécial gay cette semaine !) même si, là encore, ses problèmes de confiance avec sa mère sont très vite réglés pour se concentrer sur Sam et son obsession pour Bree.
Enfin, on est content de retrouver les Bolen le temps de deux scènes écrites pour le talent de Drea de Matteo.
Malgré ces quelques points positifs, The Chase reste un épisode très moyen qui ne convainc qu’à moitié. Ensemble c’est vraiment trop !