Après une diffusion sur la chaine Téva, la première saison de Devious Maids arrive ce samedi sur M6. C’est alors l’occasion idéale de faire le point sur cette petite perle télévisuelle qui mérite amplement que l’on en profite pendant les soirées d’été.
I don’t care about photos. I don’t care about evidence. My maid was murdered! Who’s going to clean it up?
Devious Maids c’est tout d’abord l’histoire de Rosie, Zoila, Carmen, Valentina et Marisol, toutes d’origine hispanique, qui travaillent comme domestiques dans un des quartiers chics de Beverly Hills. Elles rêvent toutes d’une vie meilleure, pour elles ou pour leurs enfants, mais c’est sans compter sur leurs patrons – tous plus excentriques les uns que les autres – qui leur mènent la vie rude. Alors, lorsqu’une de leurs amies domestiques est retrouvée assassinée à l’une des soirées organisées par ses patrons, elles décident de mener leur propre enquête. Mais encore plus à Beverly Hills qu’ailleurs, il y a des secrets qui devraient rester cachés…..
Oh, the things I’ve seen today. I’m going to have to go to confession twice this week.
Une morte qui unit des amies, des secrets et encore des secrets. Ce n’est pas sans nous rappeler une autre perle de la télévision américaine, Desperate Housewives. Et pour cause, le créateur Marc Cherry est à nouveau aux manettes avec en producteur exécutif rien de moins qu’Eva Longoria. La série est basée sur une telenovela mexicaine « Ellas son la Alegria del Hogar » et rassemble plus de 2 millions de téléspectateurs outre-Atlantique.
We have a saying here in Beverly Hills. To steal another one’s husband is rude. To steal her maid is unforgivable.
Un humour caustique qui fait des ravages à chaque épisode avec une incroyable palette de personnages hauts en couleurs : voici la recette du succès. Nos héroïnes sont exceptionnelles – forcément – mais chacune a un défaut qui les rend attachantes. Rosie est naïve au possible, Carmen excessivement ambitieuse, Zoila adepte de tout contrôler et Marisol, trop curieuse pour son propre bien. Et face à elles, un florilège de patrons tout droit sortis d’un catalogue de désaxés. On est toujours dans l’excès, mais les situations cocasses s’enchainent et l’absurdité de certaines scènes rend le message à délivrer encore plus pénétrant. Cette satire de la société est un vrai régal qui mérite de se découvrir en langue originale car ses dialogues font souvent mouche.
Are you sure you don’t want to get married in Beverly Hills? It would affect the quality of gifts we receive.
Mais malgré une bonne équipe créative et un bon script, Devious Maids ne serait pas ce petit bijou sans les incroyables acteurs qui composent la série. Encore une fois, Marc Cherry a su s’entourer d’un casting de qualité : ils sont tout simplement parfaits dans leurs rôles. Ana Ortiz, Roselyn Sanchez, Judy Reyes, Rebecca Wisocky et Susan Lucci – pour ne citer qu’elles – sont tout simplement éblouissantes de sincérité. Ces actrices arrivent à porter leurs personnages comme une seconde peau et nous entrainent alors sans aucun problème dans leurs sillages. La qualité du travail accompli est impressionnante et très rapidement, on en redemande. Cela tombe bien, la saison 2 est en cours de diffusion aux États-Unis sur Lifetime.