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Devious Maids – Pilot (1.01)

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devious maids episode 01 saison 01 - Devious Maids – Pilot (1.01)

Flora, domestique pour Evelyn et Adrian Powell, est tuée au cours d’une de leur soirée mondaine. Peu de temps après ce tragique évènement, Marisol se fait engager par Taylor et Michael Stappord, un couple qui vit dans le même quartier résidentiel que les Powell où les domestiques possèdent autant d’ambitions et de secrets que leurs employeurs.

Après Desperate Housewives, Marc Cherry continue à vouloir explorer les quartiers résidentiels en apparence tranquille avec Devious Maids, nouvelle série estivale de Lifetime. Si son approche narrative ne change pas, c’est l’angle de vue qui évolue car cet univers se situe avant tout du point de vue des domestiques.

Tout commence donc avec une mort, celle de la domestique Flora qui se fait tuer à un évènement mondain. Les raisons de cet acte ne sont pas forcément évidentes, et on sait d’entrée de jeu ou presque que le coupable n’est pas celui qui est en prison. On se retrouve alors clairement avec une série avec un fil rouge poussif pour tenter de créer un mystère qui pourrait accrocher le téléspectateur à cet univers hautement caricatural.

Ce pilote de Devious Maids veut mettre en scène les habitants d’un quartier résidentiel calme où les riches sont caractériels, irresponsables ou encore égocentriques, et les domestiques sont majoritairement issues de minorités – principalement latines.

C’est en tout cas ce qui est présenté au départ, et on aurait pu espérer que la suite nous dévoile des personnages possédant plus d’une facette. Ce ne sera pas trop le cas et en terme de clichés, il n’y a quasiment rien qui nous est épargné, que ce soit du côté des employeurs ou celui des employés.

C’est donc plutôt douloureux d’assister à cet enchainement de situations sans âmes qui ne fait que se reposer sur des stéréotypes qui renvoient à une image plus que dépassée et qui est clairement néfaste pour la communauté représentée. Si ce n’était pas suffisant, quelqu’un a cru bon d’enfoncer le clou à l’aide d’une bande sonore tout aussi caricaturale et particulièrement intrusive.

Les apparences ne sont alors pas vraiment trompeuses dans le cas de Devious Maids qui ne parvient à aucun moment à réellement se dégager des stéréotypes qui lui servent de point de départ. À un certain niveau, le casting mené par Ana Ortiz (qui hérite du personnage le moins grossier), se montre plutôt énergique, prêt à embrasser justement l’absence de finesse de l’écriture pour en accentuer ses travers  et le ridicule dans le but que cela soit plus drôle que ce ne l’est vraiment.

Ce pilote de Devious Maids ne promet ainsi strictement rien de bon pour la suite, en alignant les clichés sans jamais tenter d’aller au-delà pour offrir une quelconque profondeur à ses protagonistes. C’est donc un début plutôt raté.