Martha et le doctor se retrouvent sur un vaisseau spatial qui va rentrer dans le soleil dans 42 minutes. À cela s’ajoute le fait que le doctor ne peut atteindre son vaisseau, et que l’un des membres de l’équipage se trouve habité par une entité et se met à tuer l’équipage les uns après les autres.
Pas de référence à Douglas Adams comme on aurait pu le croire, mais un épisode style 24, la qualité en plus. Ils ont 42 minutes pour s’éloigner du soleil et un tas de problèmes au milieu. L’épisode est rythmé, pas de véritable temps mort, et si on sait que de toute façon, le doctor et Martha vont survivre, la vitesse où les membres de l’équipage y passent est assez impressionnante. Le tout tient donc surtout au rythme de l’épisode, qui ne donne pas le temps de respirer. L’histoire est classique, mais efficace. Pas de chichi, pas vraiment de mélo, principalement de l’action.
En parallèle à cette situation plus que périlleuse, Martha appelle à plusieurs reprises sa mère, qui est alors sur écoute, mais volontairement. Elle parait collaborer avec des hommes à M. Saxon, l’homme mystérieux sachant des choses sur le doctor. Il s’agit là de mettre en place des élements pour le final, un peu comme la saison dernière avec Torchwood, à part que dans le cas présent, ce n’est pas marketing, juste scénaristique
C’est finalement un bon épisode qui nous sera servi. Il y baigne un effet classique et peu original durant tout le visionnage, mais le produit est bien fait, le tout est traité assez intelligemment pour que cela soit réussi. Notons que le scénariste nous vient de Torchwood, mais que ce dernier n’est pas tombé dans la niaiserie, ni la surenchère. À part quelques petits éléments parsemés pouvant mettre la puce à l’oreille, ce dernier a assez bien mené sa barque pour que l’on puisse lui donner du crédit.
42 se révèle être assez prenant et intéressant malgré une forme et un traitement assez classique, mais pas si répandu que ça dans Doctor Who.