Le doctor répare la montre de Jack, moyen de transport temporel, tout ce beau monde revient sur Terre, après les élections. Ils découvrent alors que le Master se trouve être M. Saxon. Ce dernier va s’en prendre à la famille à Martha et annoncer le premier contact avec des E.T., appelé des drones.
Malgré tous les efforts du doctor pour arrêter le master et le faire changer d’avis, ce dernier met tout son plan à exécution. Il tue le président des États-Unis, vieillit le doctor d’une centaine d’années, et libère des millions de drones sur Terre, qui se mettent à tuer les êtres humains. Jack donne sa montre à Martha pour que cette dernière s’en aille. Elle laisse alors derrière elle sa famille et ses amis aux mains du Master.
Avant-dernier épisode de la saison, The Sound Of Drums est un épisode décevant. D’abord, car il ne s’y passe finalement rien. Le Master s’en prend à la famille à Martha, mais cela n’a pas réellement de signification, au vu des relations liant le doctor à eux. La femme du Master est un personnage étrange et énigmatique, et aucun renseignement ne nous sera fourni. Le Doctor explique vaguement ses relations avec le Master, donnant l’occasion à l’équipe de nous emmener quelques secondes sur Gallifrey. Quelques images de synthèses plus loin, nous n’en savons finalement pas plus sur ce qui est en train de réellement se passer. Qui sont les drones, d’où viennent-ils ? Tout cela n’aura pas non plus d’explications. C’est donc un épisode avare en informations que nous avons.
L’action est entrecoupée de moments calmes, je dirais presque explicatifs. Cela crée un rythme irrégulier provoquant un sentiment de frustration.
Là où Russel T. Davies réussit, c’est à donner une utilité à Torchwood, réussir à intégrer l’organisme sans vraiment le mêler au lieu d’ignorer le problème. Cela aura le mérite de servir à quelque chose.
Le doctor ne veut pas tuer le Master, alors que quelques épisodes plus tôt, il offrait une fin sadique à The Family of Blood. La moralité de notre personnage est défaillante à l’évidence, les scénaristes devraient se mettre d’accord sur ce point. Comment peut-on faire preuve de tant de compassion après tout ce que le doctor a dû vivre ? Pourquoi laisse-t-il ses pires ennemis s’en sortir, et pas les autres ?
A cela s’ajoute le mystère des battements de tambours, The Sound of Drums, qui sont là, mais dont on ne connaît ni la source, ni la raison de leur présence. D’ailleurs, c’est à se demander pourquoi on en parle. Cette question sera sûrement élucider dans la suite, mais il faut avouer que cet élément (classique dans la SF) laisse dubitatif.
L’épisode pose plein de questions, et il est un peu difficile d’imaginer que tout soit résolu la semaine prochaine, bien qu’on l’espère un peu.