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Séries Doctor Who – The Voyage of the Damned (4.00)

Doctor Who – The Voyage of the Damned (4.00)

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doctor who 400 - Doctor Who – The Voyage of the Damned (4.00)
Le vaisseau du doctor percute le Titanic. Une fois tout remis en ordre, il va faire un tour sur le paquebot qui se trouve être dans l’espace…

Doctor Who et son épisode de Noël. Doctor Who et Russel T. Davies. La machine est cassée. Russel ne sait définitivement plus écrire, du moins, il ne sait plus nous livrer de bon épisode de A jusqu’à Z. David Tennant pourrait peut être redevenir bon après son départ (s’il reste, bien entendu). On peut reconnaître que dans cet épisode, il n’est pas trop insupportable, et qu’il fait avec ce qu’il a. Car les moments larmoyants, on ne lui a pas épargné.

Ne partons quand même pas négatif. L’épisode en soi, a de bons passages, le doctor quelques bons dialogues. Le postulat de base était intéressant. J’aurais bien entendu préféré que cela se passe sur le vrai Titanic, de cette façon le doctor n’aurait pu réellement intervenir sur le devenir, à cause des conséquences que cela impliquerait et alors, il aurait pu s’amuser pendant une heure. Façon de parler. Là, il y a des gens à sauver, le doctor et sa grande âme ne pouvant y couper. Ici, je me suis plus cru sur le Poséidon que sur le Titanic. Des idées communes, des scènes qui se ressemblent. On s’y serait cru. On a pas mal de personnages clichés qui accompagnent le doctor, du gros insupportable, au petit vieux, à la belle demoiselle. Enfin, ça fait distribution quand même. Trop de ficelles du genre, avec un manque de rythme. L’un entrainant l’autre. Si on ne voyait pas venir les évènements, cela aurait été mieux. Aussi, beaucoup de morts. On se débarrasse au fur et à mesure du monde encombrant. On joue du violon, trop souvent. L’envolée lyrique est abusive.

Mais, j’ai bien ri aussi : quand le Tardis se pose – comme c’est étrange – en Angleterre. Qu’il n’y ait, comme d’habitude, que des gens à l’accent anglais. Quand le doctor nous fait son discours (je ne suis pas sûre que ce soit voulu), que les Anglais ne sortent plus de chez eux à cause des Noël passés…

Nous avons aussi droit à de la référence. Le mauvais, tout ce qui se rapproche de près ou de loin à Rose. Plus besoin de prononcer son nom, c’est avec des images maintenant. Le reste, pourquoi pas ?

Je note que quand une jolie jeune femme se propose de l’accompagner, le doctor dit oui, mais quand c’est un vieil homme (ma foi, bien sympathique), il dit qu’il voyage seul. Le doctor a de sacrés critères de sélections quand même !

Comme il se doit, la fin nous livre le preview de la saison prochaine. Beaucoup d’images tirées des mêmes épisodes. Avec un peu de sentimentalisme, des méchants qu’on connaît, d’autres qu’on ne connaît pas. Et puis, c’est tout. Pas de fausses idées, pas d’attentes. A la BBC, c’est les rois de la bande-annonce, alors on se retrouve à la reprise pour voir si Donna va réussir à faire ce que Martha n’a pas réussi : faire accepter à Russel T. Davies que Rose soit partie.

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