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Séries Doctor Who Doctor Who – A Good Man Goes to War (6.07)

Doctor Who – A Good Man Goes to War (6.07)

dw 607 - Doctor Who - A Good Man Goes to War (6.07)

Rory et The Doctor recherchent activement Amy, récupérant sur leur route une armée pour les aider. Leurs ennemis se préparent à les accueillir, alors qu’Amy profite du peu de temps qu’elle a avec son bébé.

La conclusion du précédent épisode avait donné la ligne directrice pour cette histoire de mi-saison, et le prégénérique s’occupe de poser le ton.

Stephen Moffat a opté pour une recette que son prédécesseur, Russell T. Davis,  aimait utiliser quand il était question de faire du grand spectacle. Donc, ici, pas de demi-mesure, et tout le début de l’épisode est là pour faire monter la sauce.

Malheureusement, la guerre que l’on nous promet n’aura pas lieu. L’occasion de voir The Doctor céder à la tentation de son côté le plus sombre ne sera pas saisie et, à la place, nous avons droit à un ballet assez bien orchestré. Il est indéniable que l’on a de quoi être distrait, même si le rythme retombe finalement assez rapidement. C’est coloré et les alternances de points de vue entretiennent la curiosité, car on sait que quelque chose va se produire.

De ce côté-là, ce qui était le plus à attendre était l’arrivée de River. Elle nous le dit au départ, elle ne sera là qu’à la fin, spoilant légèrement sa révélation finale : son identité. Certes, on essaie de nous occuper suffisamment pour ne pas qu’on ait l’opportunité d’y réfléchir, mais l’évidence est telle, et les spéculations ayant commencé il y a bien longtemps, que quand vient le moment de vérité, l’effet de surprise est inexistant.

C’est un peu dommage, car le reste n’apparait finalement que comme étant une diversion, littéralement et figurativement parlant. Pas grand-chose de réellement consistant pour compenser la non-bataille et tout ce qu’il y a à côté d’ailleurs.

C’est donc un épisode qui avait tout ce qu’il fallait pour être épique, mais il a été décidé en court de route qu’il n’allait pas l’être. Cela dit, cette inconsistance est contre-balancée par l’excentricité qui habite l’histoire et par l’utilisation efficace de quelques scènes clés qui entretiennent les enjeux en insinuant des twists que l’on voit se mettre en place calmement.

Le grand cliffhanger annoncé est par contre moyennement intéressant, car le moment-vérité qui le précède apporte une conclusion longtemps attendue.

A Good Man Goes to War ne parvient pas à délivrer tout ce qu’il promettait, mais il est incontestablement divertissant. De plus, l’idée de jouer sur la perception qu’ont les gens de The Doctor pour justifier les motivations de ses ennemis est assez bien amenée, ce qui rend l’ensemble suffisamment logique pour qu’on puisse laisser passer les moments les moins inspirés de l’intrigue.

Doctor Who revient donc dans quelques mois pour de nouvelles aventures.