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Doctor Who – Father’s Day / Fêtes des pères (1.08)

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doctor who 108 - Doctor Who - Father's Day / Fêtes des pères (1.08)

Selon la volonté de Rose, le Doctor la conduit en 1987, le jour de la mort de son père. Mais la jeune femme va commettre une erreur, et va empêcher l’homme de mourir. Des ‘Reapers’ (faucheurs) sont alors lâchés sur Terre.

Les voyages temporels et leurs conséquences. Voilà ce que nous propose Paul Cornell avec cet épisode. Pour cela, nous plongeons dans le passé de Rose, à une époque où son père était encore en vie.

Juste avant, Adam essayait d’exploiter la situation; ici, Rose va jusqu’à modifier le cours du temps. Sans y réfléchir. On remarque donc que la compagne du Doctor est assez impulsive, et surtout, n’a pas du tout conscience du poids de ses actions. Même sans trop de réflexion, sauver la vie d’un homme, qui se trouve être son père, va forcément avoir des répercussions, ne serait-ce que sur sa vie. Mais non, Rose Tyler ne maitrise pas totalement le concept. Si l’idée n’est clairement pas mauvaise, sa mise en pratique tend à rendre Rose complètement immature et inconsciente. Cela place sans conteste le personnage dans une position peu favorable, et on ne peut alors que comprendre la colère du Doctor.

Ce dernier va par ailleurs faire preuve de beaucoup de sympathie. Sa capacité à passer du mécontentement au pardon est inestimable, et il s’agit encore d’une belle preuve de la complexité de son caractère, entre fatalisme et foi en autrui. Son attachement envers Rose est devenu plus important au cours des derniers épisodes, et un tel évènement permet de ramener un peu les pieds sur Terre au Doctor. Rose n’est pas parfaite, elle n’est pas non plus particulièrement maligne. Cela ne l’empêche pas de l’aimer, mais il ne faudrait pas la surestimer.

Au final, l’épisode souffre quelque peu de son concept. Nous plonger dans la vie des parents de Rose, vision qui désacralise ces êtres (dans le cas présent, la relation entre les deux) n’est pas une mauvaise chose en soi, mais cela est traité avec une certaine passivité, et avec un sentimentalisme mal dosé.

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