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Séries Doctor Who Doctor Who – The Big Bang (2) (5.13 – fin de saison)

Doctor Who – The Big Bang (2) (5.13 – fin de saison)

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DW513 - Doctor Who - The Big Bang (2) (5.13 - fin de saison)

Le Doctor n’est plus là, le Tardis a été détruit et l’univers s’effondre. Le dernier espoir est une petite fille qui croit dans les étoiles.

Après nous avoir fourni une première partie jouant sur le gigantisme classique des fins de saisons, Moffat va prendre une orientation différente pour la seconde moitié, choisissant alors de faire que ce soit la construction de son intrigue qui soit énorme et non les évènements en eux-mêmes – bien que la fin de l’univers reste difficilement imbattable dans ce registre.

L’histoire va donc jouer avec le temps, avec des débuts un peu confus, surtout que la mise en place se fait sans que nous ne sachions totalement où nous allons. En gros, avant de sauver l’univers, il faut expliquer comment Amy s’est retrouvée dans la boite de Pandore.

Tous les éléments vont devoir se recouper, que cela soit l’histoire personnelle d’Amy (et la fameuse date de son mariage), le retour de Rory, ainsi que River Song. Pour le coup, cette dernière sera assez en retrait bien que toujours à la hauteur. Elle termine avec du teasing, car en plus de boucler son histoire, Moffat commence la mise en place de ce qui risque d’occuper la saison prochaine. Avant cela, il y a Noël, mais surtout, avant cela, il y a encore beaucoup de choses à faire.

Le Doctor de Russell T. Davies ne pouvait pas intervenir sur sa propre ligne temporelle, mais qu’on se fasse une raison, les lois du voyage spatio-temporel se veulent différentes avec Moffat, avec lequel avoir une courbe apparaît ne pas être du luxe. L’épisode exploite le « Time Agent vortex manipulator » acquis par Song pour bâtir les évènements. Le voyage dans le temps permet de faire des allers et venues non négligeables, offrant à l’ensemble une certaine complexité en même temps que la possibilité de continuellement progresser vers la résolution.

L’épisode étant légèrement plus long, je mentirais en disant qu’il n’y a pas un petit moment d’étirement, celui-ci s’exprimant particulièrement dans le sens transitionnel le plus basique, nous menant de la fin de l’explosion du Tardis au retour au jour J.

Dans l’ensemble, l’épisode mélange toujours aventure, drame et humour avec succès (si ce n’est quelques notes comiques un peu poussées dans le décor par nécessité). L’épisode illustre surtout le fait que Steven Moffat semble définitivement prendre les commandes de la série. Ayant clairement voulu respecter l’héritage de la série – qu’il s’agisse de l’ancienne ou de l’ère Davies – cela a occasionné quelques dérapages. Il y en aura forcément d’autres (c’est inévitable), mais au moins, le Doctor Who de Moffat s’est officiellement imposé.

Rendez-vous à Noël, dans l’Orient express.