Leanne est sur la route, avec deux de ses enfants, pour aller voir son père. Elle s’arrête pour acheter des fleurs, alors qu’Ethan et Rosie restent dans la voiture. Mais leur mère ne revient pas. Ils marchent alors jusqu’à ce, qu’a leur tour, ils disparaissent.
Five Days débute calmement. On suit différentes personnes, sans véritablement savoir ce qui les lie. Et pour cause : certains d’entre eux n’ont encore aucune connexion. Le début laisse assez perplexe, laissant le temps au spectateur de se familiariser avec les multiples visages qu’il va avoir à côtoyer.
Jusqu’à ce que la caméra décide de s’arrêter plus longtemps sur Leanne et ses enfants, sa famille tout simplement. Jusqu’à ce qu’au bord d’une route, elle disparaisse, alors que son fils attend que le camion s’en aille. Il n’y a plus personne. Il est seul avec sa soeur Rosie. Leur père et leur demi-sœur vont commencer les recherches. Tout se met en place, les personnes rencontrées se retrouvent liées sur la disparition de Leanne.
La pression monte. Autant que le stress. Calmement ou bruyamment. Chaque membre de la famille aura sa façon de réagir. Un père silencieux, une fille capricieuse, et des grands-parents qui cherchent ce qu’ils doivent faire. Les médias sont pour le moment hors jeu, alors que l’on découvre l’équipe qui se charge de la disparition, mené par Ian Barclay et Amy Foster. Avec eux, Defne « Tops » Topcu, qui s’occupe des relations avec les médias. Ils découvrent petit à petit ce qu’à fait Leanne avant de disparaître. En Angleterre, des caméras partout, mais aussi des zones vides.
Ce premier épisode met donc en place le début de l’intrigue, le début d’une enquête qui plonge une famille ordinaire dans la peur continuelle de savoir si ou non cela va mal se finir. Les portraits des personnages sont écrits avec beaucoup de réalisme, sans pour autant rentrer trop dans les détails. Les réactions sont humaines, et dans ce type de situation, assez intense. C’est doucement que l’on voit débuter l’affaire, l’absence des médias procurant une étrange atmosphère de calme, laissant alors la police œuvrer seule, sans ressentir aucun regard attendant des réponses. Une situation qui va vite changer.