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Free Agents – Pilot (1.01)

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free agents 101 - Free Agents - Pilot (1.01)

Alex est fraichement divorcé, Helen a perdu son fiancé il y a un an. Ils travaillent ensemble et sont émotionnellement instables, même s’ils ne le reconnaissent pas. Après une aventure d’un soir, ils tentent de rester professionnels au travail alors que leurs collègues les poussent à replonger dans une vie de célibataire.

Adaptation de la série britannique éponyme, Free Agents est autant une comédie de bureau qu’une comédie relationnelle, cherchant à mixer les deux ingrédients à parts égales.

On suit ainsi la vie d’une firme spécialisée dans les relations publiques. Plus particulièrement, on se concentre sur Alex et Helen, deux collègues qui, après avoir un peu trop bu, passent la nuit ensemble. On commence par cela, puis on découvre le milieu professionnel dans lequel ils évoluent. On comprend immédiatement que leur instabilité émotionnelle respective risque d’être difficile à contrôler dans un univers aussi énergique où tout le monde semble enclin à s’immiscer dans les problèmes des autres. D’ailleurs, ce n’est pas que ça les intéresse, c’est avant tout dans le but d’en tirer une forme de profit, entre un besoin de performance et la nécessité d’instaurer une sorte de supériorité sur les collègues.

Ce premier épisode se montre en tout cas assez efficace dans sa partie exposition. Hank Azaria s’impose instantanément, maitrisant le côté confus de son personnage tout en délivrant savamment son humour. Pour Kathryn Hahn, il faut surtout attendre la seconde moitié de l’épisode pour constater qu’elle a bien sa place ici et qu’elle est impeccable pour faire face à son partenaire.

Avec eux, on trouve des seconds couteaux de différents niveaux. On a d’abord Anthony Head qui reprend le rôle qu’il tenait dans la série originale, ce qui lui offre l’opportunité d’être immédiatement à l’aise. Ensuite, il y a Gregg, l’homme marié légèrement exaspérant qui  se présente comme étant juste une routine comique, mais qui montre tout de même un petit potentiel pour être plus, tandis que Dan, l’Alpha Male du bureau se contente d’être efficace, mais répétitif. Walter le gardien et Emma l’assistante restent très caricaturaux à ce niveau.

En tout cas, cet univers est riche et impeccablement mis en place. L’alchimie entre les acteurs est réelle, ce qui fait fonctionner aussi bien l’aspect humoristique que sentimentale.

Ce pilote de Free Agents se révèle au final parfaitement maitrisé, jouant ses différentes partitions sans fausses notes grâce à un casting impeccable et à un scénario qui ne cherche pas à faire plus qu’un constat sur l’état dans lequel se trouvent les personnages. On sait ainsi où on se situe et sur quel genre de route la série compte s’aventurer, ce qui est prometteur si le niveau reste le même.