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GCB (Good Christian Belles) – Pilot (1.01)

GCB 101 - GCB (Good Christian Belles) – Pilot (1.01)

Suite à la mort de son mari, Amanda Vaughn se retrouve sans argent avec ses deux enfants. Elle décide donc de tout recommencer à Dallas, sa ville natale, où elle s’installe temporairement chez sa mère. Seulement, Amanda était une peste durant ses années lycées et ses anciennes camarades n’ont pas oublié le passé.

Après l’arrêt de Pan Am, ABC lance GCB pour compléter son dimanche soir, une nouvelle série qui aura changé trois fois de titres (Good Christian Bitches et Good Christian Belles étant les deux précédents) et qui est une adaptation du roman de Kim Gatlin.

Dans le premier rôle, on retrouve Leslie Bibb dans la peau d’Amanda Vaughn, une mère de deux enfants qui voit son mariage se conclure sur un scandale : son mari est mort dans un accident de voiture où il se trouvait avec la meilleure amie de sa femme et une grosse somme d’argent. Maintenant ruinée et désespérée, Amanda n’a plus beaucoup de choix et retourne dans sa ville natale, Dallas, pour s’installer chez sa pétillante mère (Annie Potts).

Si Amanda souhaite prendre un nouveau départ dans la vie, cela ne sera pas franchement possible, car sur place, de vieilles connaissances n’ont pas oublié les années lycées et lui tiennent encore rigueur de son comportement de mean girl. Amanda était donc une peste quand elle était adolescente, mais ce premier épisode nous présente avant tout une femme adulte qui a évolué, fait des erreurs et tente de reconstruire une vie pour ses enfants.

Grâce à cela, Amanda est vite attachante et dépasse rapidement l’environnement assez excentrique et coloré dans lequel elle doit maintenant évoluer. En fait, GCB sonne presque comme le pendant drama de la comédie Suburgatory de la chaine, où derrière le monde un peu rose bonbon de certains protagonistes se cache une noirceur non négligeable. Contre toute attente, ou presque, GCB possède un contrôle sur son univers qui l’aide à ne pas tomber gratuitement dans les excès des personnalités qu’elle met en scène et de savoir rester malgré tout mesuré. Il serait certainement facile de pousser et d’abuser de la caricature, mais malgré quelques gimmicks gratuits, ce pilote annonce une série bien plus consciente de ce qu’elle est que ce qu’on aurait pu attendre.

Le pilote de GCB présente ainsi de façon plutôt solide son environnement et ses personnages et de cela émerge un humour qui se montre assez efficace et qui n’est pas non plus trop encombrant. Rien ne laisse supposer que la série saura traiter le drame avec finesse, mais GCB se présente avant tout comme un show qui maitrise les codes du genre et qui possède des ambitions simples et assumées. Le premier épisode se révèle grâce à cela agréable à suivre et sympathique.