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Séries Glee Glee : C’est le compte à rebours final (6.10 & 6.11)

Glee : C’est le compte à rebours final (6.10 & 6.11)

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Dans une dernière tentative pour déstabiliser le Glee club, les mensonges et trahisons de Sue sont révélés au grand jour et sur la télé nationale. Mais à l’approche des Sectionals, le Coach et Principal déchu a un dernier atout dans sa manche : prendre la tête des Vocal Adrenaline…

Nous y sommes. Au terme de ces deux épisodes sonne le signal du dernier tour de piste de la série musicale. Dans une semaine, puisque FOX a décidé « d’offrir » un double épisode en guise de conclusion pour Glee, nos jeunes et moins jeunes chanteurs et tout leur entourage tireront leur révérence. Après un épisode qui n’avait rien fait pour faire avancer les choses et simplement donner un minimum d’épaisseur aux nouvelles recrues, ces deux épisodes reprennent un chemin plus logique en abordant la trajectoire future des héros historiques de la série. Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’après Child Star (6.09), les nouveaux redeviennent de simples faire-valoir, et leurs histoires et relations développées précédemment sont de nouveau complètement laissées de côté, comme si ce qui leur était arrivé n’avait aucune incidence sur le bon déroulement des choses.

Pour s’intéresser donc aux principaux protagonistes, c’est comme souvent dernièrement vers Sue que les scénaristes vont se tourner. The Rise And Fall of Sue Sylvester (6.10) dit tout dans son titre : la Principale de McKinley High ne sortira pas indemne de cet épisode. Comme si le show avait toujours été du côté de Sue durant toutes ces saisons et lui avait laissé passer toutes ces extravagances et vacheries (ce qui est en partie vrai), le monde – en tout cas le sien – va littéralement se retourner contre elle. De Becky Jackson à sa propre mère en allant même jusqu’au –supposé – père de son enfant Michael Bolton, tous ses alliés se retournent contre elle pour démontrer à une heure de grande écoute sur une chaîne de télé nationale son caractère diabolique, son ego surdimensionné et son incapacité à admettre ses défaites, ses mensonges et j’en passe.

La séquence, orchestrée par un ancien journaliste de Fox News, occupe un bon tiers de l’épisode et permet d’y croire vraiment. La réalisation de l’émission, des séquences d’entretien en plateau jusqu’aux reportages et témoignages filmés, fait vraiment illusion et s’obstine à déboulonner lentement mais sûrement la figure de Sue Sylvester. Si le coach des cheerleaders était la boussole immorale de la série, la voir être un peu bousculée et démise de son aura se révèle être une idée relativement bien exécutée. De toute façon, son éviction de la direction du lycée ne veut pas dire absence du personnage et les New Direction vont vite s’en rendre compte…

À côté de cela, le mariage forcé des Warblers et des New Directions intéresse peu. Cela permet surtout sans beaucoup d’imagination à la chorale de pouvoir concourir aux Sectionals, leur effectif étant jusque-là insuffisant. Une fainéantise de plus de la part de l’équipe créative, qui aurait sans doute pu trouver mieux et plus cynique (l’argent, la promesse des bonnes notes, quelque chose d’un peu plus machiavélique en somme…) pour trouver des figurants pouvant occuper le fond de l’espace. C’est d’autant plus dommage que passé des débats loin d’être passionnants sur l’uniforme à adopter pour que tout le monde soit content, arrivés à la compétition, la chorale de la « feu » Dalton Academy se retrouve clairement reléguée à la fameuse figuration de fond de scène. Pas un solo pour les chanteurs des Warblers durant les trois chansons effectuées, et une fonction décorative sur fond de cabrioles et de saltos arrières. Clairement, se joindre aux New Directions était pour eux une bonne opération pour se faire oublier.

Et si l’on pouvait reprocher l’attribution des meilleures chansons aux New Directions durant la compétition, cela trouve du sens lors de la séquence d’après ou Sue et Will se retrouvent. Une petite rédemption – qui cache peut-être un dernier coup d’éclat ? – pour la coach déchue, qui permet de clore le diptyque autour de sa destitution.

Ce We Built This Glee Club (6.11) est aussi l’occasion, après des séquences assez mal disséminées dans le reste de la saison, de reparler du futur de Rachel. Échec, retour à Lima, coach de la chorale, une audition, l’oubli de cette même audition, la voici à vouloir maintenant réintégrer Nyada. Pourquoi pas dans l’absolu, mais encore une fois, le cheminement pour arriver à cette étape est confus, au mieux. Sans compter sur la relation avec Sam, qui n’en était visiblement pas une, puisque leur statut amoureux n’est pas abordé une seule fois, et la fin de l’épisode semble emmener la prof de chant/re-future star de Broadway/re-future élève de Nyada dans une autre direction sentimentale. On pourra toujours cependant se réjouir du passage de Jonathan Groff qui offre un peu de fraîcheur dans cette saison qui évoluait un peu trop en vase clos et qui ouvre des perspectives pour une fois logiques à son héroïne principale.

Les pièces sont désormais en place pour le dernier morceau. La probable réunion finale (même avec Quinn Fabray ?) va permettre d’emmener tous nos personnages vers leur destinée. Si Glee se finit clairement dans l’indifférence générale, on devrait pouvoir trouver ci et là de quoi nous satisfaire en partie en voyant certains rêves ou ambitions se réaliser. En espérant également que les chansons sauront nous procurer un sentiment d’accomplissement et de boucle bouclée. « Closure » comme disent les anglais. Réponse la semaine prochaine.

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