Aller au contenu
Séries Glee Glee – Furt (2.08)

Glee – Furt (2.08)

  • par
  • 4 min read

glee - Glee - Furt (2.08)

Burt et Carole, parents respectifs de Kurt et Finn, ont décidé d’officialiser leur amour. Kurt recrute donc le Glee Club pour animer la fête. Sue, de son côté, va elle aussi officialiser son amour, avec la seule personne capable de l’aimer autant qu’elle-même : elle-même.

Alors que l’on rentre pleinement dans l’hiver, un vent printanier souffle sur  Glee : c’est visiblement la saison des mariages. Pas moins de 3 mariages  sont abordés (on n’oublie pas celui de Rod Remington et de sa co-présentatrice, qui va engendrer celui de Sue), dont le plus important : celui de Burt de et Carole. Un épisode de mariage, quelque soit la série, est toujours utile pour : resserrer les liens familiaux et sentimentaux, provoquer une tension dramatique (qui sera résolue au moment du toast), mettre en scène une belle cérémonie, porter de jolis costumes, et montrer des regards embués et des beaux sourires. Que tout le monde se rassure, tous les ingrédients d’un weddisode (Brevet en cours) sont là.

Les auteurs ont l’air bien décidés (et les prochains épisodes devraient en apporter la preuve) à s’occuper de Kurt. Si Chris Colfer faisait déjà partie des petits chouchous dans la première saison, la stabilité du couple vedette a crée de l’espace pour le reste du cast en cette deuxième saison, qui profite allègrement au seul élève de McKinley ouvertement gay. L’homosexualité, sujet aussi controversé que dans l’air du temps, est traitée avec toujours autant de réalisme, et s’empare sans problème du harcèlement. Ces séquences permettent d’ailleurs de montrer une Sue Sylvester à l’aise dans le siège de principale, et de lui redonner une image plus lisse et plus attentive, avant de la faire remonter illico sur son piédestal en proposant des surnoms outranciers à Kurt. Jane Lynch, une fois encore fois, prouve son génie en matière de timing et de cassure de rythme.

En parlant de Sue, sa dernière folie, la plus extravagante mais pas franchement la plus intéressante, amène directement Doris, maman Sylvester, dans les survêts de sa fille. Si le talent de Carol Burnett et ses répliques génialissimes sur ses traques de nazis (le passage sur le petit neveu d’Eva Braun est à mourir de rire) sont fort agréable à regarder, le personnage, pas assez fouillé, sert juste de prétexte à humaniser la machine Sue, et expliquer encore un peu plus son caractère tyrannique, indépendant et protecteur uniquement envers sa sœur. Si ce n’est un interlude chanté, son passage n’apportera pas grand-chose à l’épisode. On ne peut pas en dire autant de la robe de mariée de Sue, véritable œuvre d’art, qui a du ravir la marque aux trois bandes (et donner du fil à retordre à ses créateurs).

Mais c’est donc l’union sacrée de Burt et Carole qui remporte la mise. Rosemont et O’Malley sont fantastiques, tout en justesse et finesse, et sont le véritable ressort émotionnel de l’épisode. Il se dégage une vraie tendresse de leur relation, qui irradie toute cette partie de l’épisode. La cérémonie se cale sur ce tempo, avec des chansons et des discours plutôt bien menés (et le balançage de micro de Will est vraiment trop classe). Glee se la joue même méta-série, en rendant hommage à ses Gleeks (fans, pour les novices) du monde entier qui ont crée ces fameuses contractions patronymiques (Finnchel, Puckleberry,…) que l’on peut voir par centaines sur les forums dédiés. Une belle idée, terminée par une vanne digne de Glee : nommer un épisode (contraction de Finn et de Kurt, désormais demi-frères) « Furt », qui ne signifie rien d’autre que « pété ». La classe quoi.

Étiquettes: