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Séries Glee Glee – Glee, Actually (4.10)

Glee – Glee, Actually (4.10)

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Glee 4x10 - Glee - Glee, Actually (4.10)

C’est Noël au lycée McKinley. Chaque membre (ou presque) y va de sa petite histoire, entre amour, amitié et passion, sans oublier de se faire des cadeaux au passage. À New York, Kurt reçoit la visite de son père venu avec un cadeau surprenant.

Voici cette semaine encore une belle démonstration de ce que Glee est capable de faire… de pire. Après avoir annoncé de belles ambitions lors de Swan Song (4.09) avec la suppression de futures compétitions pour le reste de l’année, les scénaristes jugent plus pertinent de mettre un coup d’arrêt pour sortir un épisode spécial sans grand intérêt. Si la tradition veut que les séries se décorent de guirlandes et bons sentiments à cette période, soit, mais de « remplacer » un épisode où l’on aurait pu continuer à explorer les nouvelles ambitions du Glee club pour nous montrer une succession de séquences  sans lien enter elles, ça fait un peu tache.

Le titre de l’épisode rappelle donc ce fameux film de Richard Curtis, Love Actuallyir?t=critictoo 21&l=ur2&o=8 - Glee - Glee, Actually (4.10) où, effectivement, une ribambelle de personnages interagissait autour de Noël et de l’amour. Glee essaye de reproduire la recette de cette comédie romantique sans jamais y arriver ; ce n’est surtout pas avec cette histoire sur Arty, qui serait (première nouvelle) le ciment, que dis-je, la glue de Glee (ah ah) que cela allait prendre. Filmé en noir et blanc, dans un contexte où les couleurs deviennent magiques, les guirlandes et décorations brillent de mille feux, il fallait oser. Résultat, c’est laid, fade et on n’a aucune idée du message que cette partie veut faire passer. Chez les Puckerman, là aussi c’est n’importe quoiavec une délocalisation à Hollywood pour une chansonnette, et puis s’en va. Il devient alors difficile de comprendre quoique ce soit à cet épisode.

On pourra être plus indulgent avec la partie sur Kurt, grâce à la venue de son papa, toujours aussi bon. Mais même là, Burt devient mielleux et ses répliques, qui font d’habitude mouche et réussissent à nous émouvoir, sont éclipsées dans un tour de « je t’aime moi non plus », dû à la présence de Blaine. Le segment New Yorkais n’offre que quelques touches sympathiques, mais rate globalement son coup.

Restent les parties Sue/Marley et Brittany/Sam. Évidemment, les répliques du Coach et de la cheerleader permettent une légèreté plutôt bienvenue. Le discours de fin du monde de Brittany et Sam est débile, mais on ne s’attendait pas vraiment à autre chose de leur part. Leur comportement devient alors « logique »,  et l’ellipse entre leur union et la suite relance l’intérêt dans un épisode qui n’en avait pas. Ici, c’est comme très souvent le coach Beiste qui relève le niveau de l’émotion. Sa bienveillance envers le couple est rafraîchissante. Pas de quoi sauver un épisode déjà bien entamé, mais ça fait toujours plaisir.

Concernant Sue, comme d’habitude, ses saillies sont souvent drôles, mais depuis maintenant deux saisons et demie, son comportement « méchant au début/sympa à la fin » est énervant. De plus, lier son histoire à celle de Marley n’est vraiment pertinent. Seule preuve d’intelligence de cette partie : le point commun entre la coach et la cantinière qui est plutôt bien vu.

En saison 2, Glee avait sorti un épisode de Noëlexceptionnel, mais la série n’a pas réussi à réitérer l’exploit depuis, nous offrant trop de bons sentiments jusqu’à l’overdose. Glee, Actually ne renversera pas la tendance.

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