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Séries Glee Glee – Lights Out (2.20)

Glee – Lights Out (2.20)

Glee saison 4x20 - Glee - Lights Out (2.20)

Rachel et Kurt essayent de remotiver Santana à reprendre des études. À McKinley, une panne d’électricité force le Glee club à passer en acoustique pour leurs chansons de la semaine.

Voici un épisode un peu hybride. Si plusieurs intentions sont bonnes, Lights Out sème ci et là des petits ratés qui ne sont pas gênants, mais qui laissent une impression mitigée. Pas de quoi bouder son plaisir mais la présence de temps morts affaiblit l’épisode qui pourtant s’engageait plutôt bien.

La première bonne idée vient de l’obligation de jouer en « unplugged ». Les chansons guitares voix passent plutôt bien, créant une ambiance intime assez inédite et agréable, là où Glee  joue d’habitude les pompiers à gros coups d’orchestration et de poussage de voix. C’est donc une pause bienvenue. La réalisation se met au diapason de cette atmosphère en soignant sa lumière, appuyant encore plus ces moments d’intimité. Cependant, certaines scènes baignées dans l’obscurité sont justement trop sombres rendant ces séquences difficilement lisibles.

L’ambiance feutrée de la salle de répétition a beau devenir un endroit agréable et reposant, certaines petites scènes font un peu tâche, comme ce discours de Sam après sa chanson, un brin réactionnaire et totalement injustifié. Idem à New York ou le laïus typique « Ne rêve pas ta vie mais vis tes rêves » de Sarah Jessica Parker à Santana fait partie des moments vus 1000 fois déjà dans Glee, et ailleurs pour être totalement honnête. New York toujours, où si certaines séquences de dialogue (merci Santana) possèdent un vrai intérêt, plombe littéralement le milieu de l’épisode avec une chanson entière qui manque totalement de rythme et devient difficilement supportable passé deux minutes.

Les storylines abordées cette semaine sont elles aussi intéressantes, mais souffrent toujours un peu d’un surplus d’émotion factice ou d’un développement maladroit. Ryder et son histoire de baby-sitter sort de nulle et semble ne pas avoir de direction, sans compter ce suspense qui a déjà beaucoup trop trainé et dont on a fini par se moquer.

Seul le coach Sue tire véritablement son épingle du jeu de Lights Out, avec une première séquence au kitsch parfaitement dosé, ainsi qu’une deuxième scène plus touchante, la plus réussie de l’épisode, incluant une performance remarquable de Jane Lynch.

À noter enfin, hasard du calendrier (mais il faudra quand même vérifier), la chanson finale de l’épisode criant haut et fort  « I intend to hold you for the longest time ». On pourrait presque se demander si les exécutifs de Fox n’ont pas remplacé les élèves de la chorale en offrant cette semaine à la série un renouvellement pour deux futures saisons. Une coïncidence sans doute, mais assez significative pour être remarquée.