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Séries Glee Glee – Michael (3.11)

Glee – Michael (3.11)

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glee 311 - Glee - Michael (3.11)

Les New Directions célèbrent le Roi de la Pop sur fond de combat contre les Warblers. Rachel et Kurt reçoivent leur lettre de l’école de New York.

Glee s’attaque à Michael Jackson. Une opportunité pour Ryan Murphy, à l’écriture de cet épisode, de prouver qu’il a appris de ses erreurs de l’épisode The Power of Madonna (1.15), plutôt réussi d’un point de vue visuel, mais loupé sur sa partie narrative. Ici, tout se déroule sans encombre, manageant les histoires déjà mises en place et ouvrant de nouvelles pistes pour cette seconde moitié de saison. Et évidemment, l’esprit de la Pop star interplanétaire plane tout du long, amplifiant de fait la puissance visuelle des parties musicales.

Ce Michael permet donc de redécouvrir ses grands tubes, bel et bien présents, mais a l’intelligence de proposer également quelques B-sides (mais y a-t-il vraiment des B-sides chez Michael Jackson ?) qui font plaisir à entendre. Il ne s’agit pas forcément des plus entraînants, voire même les plus réussis, mais cela offre des respirations bien placées dans l’épisode, car le reste est tout bonnement épique. Que dire du « Scream » d’Artie et Mike qui est absolument incroyable, du « Bad » collectif, au montage haletant, ou encore du « Smooth Criminal » de Santana et Sebastian, qui joue parfaitement entre le minimaliste de l’orchestration (Ryan Murphy, toujours dieu du recyclage, allez voir sur youtube) et la tension montante entre les deux chanteurs ? Une chronique entière n’y suffirait probablement pas, disons seulement qu’ils feront indéniablement partie des grands morceaux de la saison.

Il aurait été tentant de jouer à fond la carte de l’hommage aux clips, mais la réalisation d’Alfonso Gomez à la bonne idée d’emprunter seulement quelques codes propres à l’univers visuel de la star pour les réinjecter avec une certaine cohérence dans l’univers Glee. Seuls « Scream » et « Black or White » se verront copiés sur leurs modèles, mais là aussi d’une façon pertinente et/ou originale.

Notons ENFIN le retour de Quinn aux affaires, qui s’offre – attention miracle- une scène de dialogue intéressante, mature, pleine de recul ET un solo superbe. Il faudra marquer cet épisode d’une pierre blanche. Mais au-delà de l’ex-cheerleader, tout le monde à l’occasion de faire avancer sa petite histoire : Sam et Mercedes, Finn et Rachel, Kurt et Rachel (concernant leur futur scolaire). Sur ce sujet, Murphy pose clairement les bases de ce qui devrait (devra ?) être la ligne directrice jusqu’à la fin de saison, en positionnant ses pions intelligemment (qui reste ? Qui part ? Comment ? Qui prendra le leadership ?).

Glee nous offre donc cette semaine un épisode plutôt emballant, rythmé et bien dosé entre temps forts, temps morts et storylines, et permet de rendre un chouette hommage au grand, que dis-je, à l’immense, au sublime, au Dieu Michael Jackson. Who’s bad ?

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