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Séries Glee Glee – A Katy or a Gaga / The end of Twerk / Movin’ Out (5.04 à 06)

Glee – A Katy or a Gaga / The end of Twerk / Movin’ Out (5.04 à 06)

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Glee saison 5 - Glee – A Katy or a Gaga / The end of Twerk / Movin’ Out (5.04 à 06)

Alors que les Nationals approchent à grands pas, les New Directions apprennent la participation à la compétition d’un nouvel ennemi redoutable. Les aînés du Glee Club s’interrogent sur leur avenir scolaire. À New York, Kurt cherche à monter un groupe.

Difficile de ne pas voir dans ces trois derniers épisodes le véritable début de la saison, après les « faux-départs » Beatles (où aucune intrigue véritable n’était développée pour le long terme) et l’hommage à Cory Monteith. Ici, Will replace dès l’ouverture de A Katy or a Gaga les enjeux à venir : le concours national.

C’est donc la découverte de nouveaux compétiteurs, à priori imbattables et – pour ce que l’on en voit – plutôt ridicules qui active la pression chez nos jeunes chanteurs. Cet ennemi pour le moment discret n’est évoqué que dans le quatrième épisode, comme les Nationals d’ailleurs, mais sert de fil rouge assez cohérent sur les deux épisodes suivants. Entre affirmation de soi et décision pour le futur, le Glee Club est définitivement tourné vers l’avenir de ses élèves.

Les trois épisodes jouent sur la même tonalité de sujet : comment être (ou devenir) ce que l’on est, ou ce qu’on veut être. À grands renforts de théâtralité, un mot déjà croisé dans l’univers de Glee, qui reprenait déjà du Gaga, les élèves tentent d’apaiser ou d’accentuer leur côté Drama Queen. Même symbolique pour The End of Twerk, qui positionne les membres de la chorale face à leurs limites personnelles. L’épisode, sans doute le moins intéressant des trois, pose cependant le plus frontalement la question de l’identité. Avec Unique, personnage qui canalise toutes ces problématiques de genre, la définition de soi et les choix opérés pour s’affirmer reste ce que Glee peut faire de mieux quand elle s’empare d’un sujet comme celui-là.

La série rappelle également son amour pour les freaks en tous genres, et fait la part belle à Becky Jackson –en grande forme – dans Movin’ Out. La question de l’avenir de la Beckretaire de Sue est légitime, et les réponses apportés sont assez fines (en plus de faire un peu de promo pour l’établissement en question), surtout quand elles le sont par Artie, particulièrement bien servi dans cet épisode. Sincère et intelligent, le jeune homme fait preuve d’un courage assez exemplaire.

McKinley est donc bel et bien le centre du monde de Glee dans cette salve d’épisodes. Si elle a parfois réussi à jongler équitablement entre les 2 pôles géographiques, la série délaisse largement New York. Avec ses intrigues personnelles inintéressantes (son groupe) voir douteuses (son tatouage, vraiment ?), Kurt est particulièrement malmené ici. Rachel, assez bien exploitée dans sa reconstruction post-Finn, ne l’est cependant pas beaucoup. Ce sera toujours plus que Santana qui doit se contenter de figuration derrière un micro, voire même une brosse à cheveux pour faire en guise de. Triste.

On a aussi revu Will chanter (deux fois !!!), ce qui assez remarquable, et Ryder a ouvert la bouche pour la première fois depuis… depuis… la saison dernière ? Si l’histoire d’amour entre Marley et Jake n’avait rien de désagréable à suivre, celle de Marley et Ryder s’annonce terriblement chiante. Heureusement que la principale Sue est là pour, comme à son habitude, secouer un peu cet arbre à apprentis-chanteurs, avec toujours autant de succès.

La série, sans pour autant atteindre des sommets de tension dramatique et d’intérêt, a joué quelques cartes intéressantes avec ces trois épisodes bien liés par un sujet plus que parlant pour ses personnages : l’être et le paraître, l’avenir et le devenir. Si les chansons ont fait leur boulot sans éclat (ni sans subtilité, mais on est habitué), ce sont définitivement les arcs narratifs qui emporte le morceau. Racontées avec plus ou moins de réussite, ces histoires d’adolescents peuvent largement trouver un écho en chacun de nous.

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