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Séries Glee Glee – Sexy (2.15)

Glee – Sexy (2.15)

glee 215 - Glee – Sexy (2.15)

C’est le retour de la belle remplaçante Holly Holiday dans les couloirs de McKinley, et elle bien décidée à éduquer les élèves de la chorale sur la sexualité adolescente. Emma et le club d’abstinence dont elle est responsable n’y sont pas favorables du tout…

Semaine après semaine, Glee est en train de prouver à ses détracteurs les plus farouches qu’au-delà de son statut de série pop destinée aux midinettes, le show est aussi capable de montrer son côté pédagogique et mature. Après avoir ajouté l’alcool à son tableau de chasse lors du dernier épisode, «Sexy» s’attaque, comme son nom l’indique, au sexe.

Sujet aussi (sans doute même plus) tabou que l’alcool, l’éducation sexuelle est donc au centre de l’épisode, amenée on peut plus clairement et directement par la bombe Paltrow, qui avait déjà fait exploser le thermomètre dans « The substitute (2.07) ». « Sexy » est un vrai tour de force: Drôle, fun, pertinent, rythmé et forcément…sexy. De ce point de vue, on peut rapprocher l’épisode de « Britney/Brittany (2.02) », qui jouait déjà  dans cette cour là. Mais en apportant la finesse du personnage d’Holly HolidayGlee se montre moins outrancier et plus adulte, et ça fait du bien. Et si les talents d’actrice/chanteuse/danseuse de Gwyneth Paltrow avaient déjà été vantés lors de sa dernière venue,  ils sont ici mieux utilisés et donc décuplés, et nivellent vers le haut tous ses partenaires. Morrisson, Riviera, Morris, et même Stamos (qui est définitivement trop peu utilisé dans cette saison), tous se révèlent incroyables.

Cette folie et ce déferlement de sensualité contrebalancent parfaitement le discours de fond et les moments plus intimistes. On pense notamment aux 2 séquences avec Burt, qui montre une fois de plus le parcours effectué par le père de Kurt dans l’acceptation de l’homosexualité de son fils. Là encore, et sans la présence de la remplaçante, les personnages (et acteurs) s’offrent de vrais et beaux espaces de jeux. De même pour Santana, touchante de fragilité dans l’épilogue.

L’épisode possède de plus la grande qualité de faire progresser les enjeux dramatiques !  L’arrivée imminente des Régionals et la concurrence qui en découle, le triangle amoureux Will/Emma/Carl, laissé trop longtemps de côté, et les relations sentimentales (Finn/Quinn, Brittanny/Santana) : même brièvement, tous les sujets sont abordés. C’est à se demander comment les auteurs peuvent arriver à caler tout ça en 40 minutes, qui plus est entrecoupé de morceaux musicaux !!!

Là aussi, les chansons sont (presque) toutes réussies, de la génialement détournée « Afternoon Delight » en passant par « Animal » des Warblers. Seul bémol, la promesse d’une version tango de « Kiss » était vraiment tentante, et l’on se retrouve avec seulement une mise en scène tango, la reprise (plutôt bonne au demeurant) restant fidèle à son modèle.

Alors qu’il paraissait difficile de faire plus cool, le deuxième passage de Miss Paltrow dans Glee éclipse le premier en une poignée de secondes. En résulte un épisode quasi parfait, qui montre que le show, au-delà de son imagerie Pop, a toutes les cartes en mains pour devenir ce qu’elle aurait du être depuis bien longtemps : une vraie série adolescente.

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