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Séries Glee Glee – The Break Up (4.04)

Glee – The Break Up (4.04)

Glee 4x04 - Glee – The Break Up (4.04)

Finn veut rompre avec Rachel, Santana veut rompre avec Brittany, Blaine veut rompre avec Kurt, et Will et Emma ont de bonnes raisons de rompre également…

Avec un titre aussi éloquent, difficile de ne pas annoncer clairement la couleur de The Break Up, soit des larmes,  des regrets et, comme pour toute bonne comédie musicale qui se respecte, des chansons tristes. Un programme connu donc, qui ne délivre rien d’inattendu si ce n’est, si l’on veut être sympa, une multitude de séparations quand le titre ne nous en promettait qu’une.

Pour continuer sur la même lancée que les remarques émises lors des précédents épisodes de cette saison, New York est toujours au cœur de Glee.  C’est au bout d’une quinzaine de minutes que cela devient frappant : n’aurait-on vu que Kurt, Rachel, Blaine et Finn en train de rompre depuis le début ? Il faudra effectivement attendre la moitié de l’épisode pour quitter la Grosse Pomme et retrouver notre État d’Ohio (mais avec le retour des quatre « New Yorkais » en prime). Une scission certes logique dans la construction narrative, mais toujours aussi inquiétante pour l’introduction des nouveaux, toujours pas faite.

The Break Up est donc trop important et a trop de choses à dire avec ses héros originels pour faire de la place aux autres. Très bien. Sauf qu’avec pas moins de quatre storylines autour  du même thème, mais qui essaient vaguement de paraître différentes les unes des autres, l’épisode prend beaucoup, beaucoup de raccourcis et perd tous ses effets. Tromperies, ambitions personnelles par rapport à la stabilité du couple, relations à distance… de bien belles idées, mais qui auraient nécessitées au moins un double épisode pour être traitées convenablement. Les personnages et leurs histoires respectives sont assez connus et appréciés pour être respectés un tantinet. Ryan Murphy, en charge de l’écriture de The Break Up, a préféré parler vite pour finalement ne pas dire grand-chose. Dommage.

Tout cela se déroule alors sans encombre (ni surprises du coup), et nous fait naviguer d’un couple à l’autre pour les réunir en conclusion et en chanson. Si Glee ne trouve d’ailleurs pas toujours (ou souvent) les mots pour décrire au plus près les états d’âme de ces protagonistes, elle se trompe rarement lorsqu’il s’agit de les faire chanter. Et quand en plus la réalisation se dote d’un peu d’ambition, la pilule est plus facile à avaler.

Un « Don’t Speak » de circonstance et plutôt bien mis en scène, un « Scientist » pas très subtil, mais plutôt élégant et surtout un « Teenage Dream » (live !) à tomber, qui révèle enfin la beauté d’un texte caché derrière une composition pompière, tels sont les morceaux du jour confirmant que les chansons sont finalement le meilleur moyen d’exprimer ses sentiments, surtout dans les moments de tristesse.

Il en faudrait vraiment plus pour que Glee revienne dans des états de forme qu’on lui a connus il y a déjà longtemps maintenant, et il semble désormais clair que le nouveau casting n’intéresse pour l’instant pas du tout l’équipe créative.  Une erreur qu’il va vraiment falloir rectifier rapidement pour que cette saison s’affranchisse de ses gloires passées, fasse table rase d’une certaine mythologie et redémarre avec une nouvelle force pop, qui nous manque tant dernièrement.