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Séries Glee Glee – The Spanish Teacher (3.12)

Glee – The Spanish Teacher (3.12)

Glee 312 - Glee - The Spanish Teacher (3.12)

La crédibilité de Will en tant que professeur d’espagnol est remise en cause lorsque le Principal Figgins reçoit une plainte. Celui-ci se décide alors à suivre quelques cours de remise à niveau et tombe sur un enseignant qui sait aussi chanter et danser.

Malgré un épisode qui s’annonçait muy caliente avec cette ambiance latine qui traverse tout l’épisode, The Spanish Teacher ne décolle qu’en de rares moments pendant ces 40 longues minutes. Un épisode mineur donc, qui n’a pas grand-chose à dire alors que la guest star présente effectue son travail plus que sérieusement.

Ricky Martin, que personne n’a pu (ou ne peut, c’est selon) oublier grâce à son tube où il apprenait à une certaine Maria à compter jusqu’à trois, est de passage cette semaine. C’est d’ailleurs une des seules qualités de l’épisode, son rôle restant dans des proportions simples et donc appréciables à leur juste valeur. On ne joue pas du tout sur la caricature du Latin Lover à deux sous, il n’y a pas de métaphore douteuse sur son statut de chanteur vaguement has-been, le rôle évite ainsi toute caricature – ce que n’arrive pas à faire l’épisode. Seul traîne un passage court sur l’immigration de ses parents, pas spécialement gênant. L’acteur/chanteur/danseur fait même preuve de pas mal d’auto dérision lors de quelques blagues bien senties sur sa dentition immaculée. Mais après tout ça, ça se gâte un peu.

Ce Spanish Teacher commence pourtant assez intelligemment, avec une chanson entendue un milliard de fois et ringarde au possible. Le propos de Dave Martinez (Ricky Martin) vient contrebalancer presque immédiatement tout ça en faisant presque de la géopolitique : en 2030, les Etats-Unis seront un pays majoritairement hispanophone. Il y a donc urgence pour Will de se remettre à niveau ! Et l’idée de mettre en doute les capacités de Schuester à enseigner l’espagnol est déjà venue à l’esprit de tous les spectateurs de Glee depuis 2 saisons et demie. C’était donc bien vu.

Mais le reste n’est qu’histoires inintéressantes, peu crédibles ou carrément clichées. Sue cherchant un donneur de sperme parmi certains élèves du Glee Club, la vie sentimentale de Sam et Mercedes, la confusion autour des fiançailles de Finn et Rachel, la dispute entre Will et Emma… il n’y a absolument rien à sauver en terme de narration dans cet épisode, excepté – comme d’habitude – une apparition éclair de Dot Marie Jones qui vole la séquence comme elle sait si bien le faire. On pourra également s’accrocher à une blague sur Twilight, toujours, facile, toujours efficace.

Coté numéros musicaux, c’est là aussi très pauvre et on pourra difficilement éprouver un quelconque enthousiasme pour « Don’t wanna lose you » par Mercedes, « Little less conversation » par Will ou encore (plus gros WTF ? de la saison jusqu’ici) le « Bamboleo » des Gipsy Kings  par Sam et son groupe en bottines particulièrement laides. La drogue a du circuler pendant l’écriture de cet épisode pour nous sortir un moment aussi embarrassant sans que ça ait l’air de choquer personne. Reste quand même le fantastico duo Santana/Dave, sur « La Isla Bonita », sobre et à la fois très sensuel (et il se passe un truc avec leurs bras à un moment, je cherche toujours).

On passera donc rapidement sur ce Spanish Teacher, bien fade après un Michael (3.11) endiablé. Il va falloir remettre des intrigues plus pertinentes ou cohérentes au cœur du show, sinon c’est la catastrophe assurée jusqu’à la fin. Et ça ne relancera sans doute pas la carrière de Ricky Martin d’avoir joué dans un épisode si médiocre. Ce n’est pas qu’il nous manquait spécialement, mais quand même…

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