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Séries Glee Glee – Wonder-ful (4.21)

Glee – Wonder-ful (4.21)

Glee saison 4x21 - Glee - Wonder-ful (4.21)

En découvrant le succès de Rachel à New-York et de plusieurs autres bonnes nouvelles, Will décide de consacrer une séance de travail consacré à Stevie Wonder, histoire de continuer dans la bonne humeur. Rachel se voit rattrapée par un emploi du temps chargé entre son audition et ses examens…

Oulalala ! Trop de bonheur dans Glee cette semaine. Quoi de mieux que célébrer tout cet enthousiasme avec l’un des dieux de la soul et du funk américain ? Stevie Wonder s’invite donc pour un épisode certes plein de good vibes et d’optimisme, mais qui réussit à dégager de vrais moments d’émotions et n’alignent au final que peu de fausses notes. Un bol d’air frais bienvenu après un épisode précédent sombre, au propre comme au figuré.

Wonder-ful s’apparente de plus au premier épisode totalement réussi en matière de combinaison des deux générations de la chorale. La fusion est ici d’une belle et authentique fluidité. Si les vocalises R’n’B de Mercedes ne nous avaient clairement pas manqué, ses passages de jeu ont eux leur importance et le personnage renvoie alors au meilleur de ce qui avait été développé pendant 3 saisons avec elle : avec cette voix unique mais dans un corps loin des canons de beauté, croire en ses rêves est la chose qui vaille encore. La jeune femme fait alors preuve d’une intégrité assez exemplaire et s’impose come un modèle pour les jeunes chanteurs.

Et puis quel plaisir de revoir Mike Chang !  Si Jake a offert de très belles performances cette saison et n’a aucun concurrent dans le Glee club actuel, la comparaison avec son prédécesseur ne tourne évidemment pas à son avantage. Qu’importe, le moment est suffisamment complice et groovy pour nous permettre de regarder le numéro dans son ensemble sans séparer les deux danseurs (exceptionnels).

Continuons sur les guests puisque deux parents (dont un qu’on adore) apparaissent cette semaine et, comme très souvent, volent les séquences dans lesquelles ils se trouvent. Le premier, Burt évidemment,  est impeccable dans une position pourtant pas évidente. Si la rémission de sa maladie peut être jugée comme facile, elle contribue de fait à la tonalité de l’épisode. La scène de discussion avec Blaine est simplement magique, le discours du père de Kurt d’un naturel et d’une élégance folle, à l’image du personnage. Quant à Artie,  pourtant souvent intéressant dans ses répliques et sa façon de se confronter au monde, est complètement éclipsé par sa maman dans la seule scène qu’on lui a donné. En même temps, avoir pour mère Katey Sagal, soit Peg Bundy de Mariés deux enfants, Leela de Futurama ou encore Gemma Teller Morrow de Sons of Anarchy ne doit pas être évident tous les jours. En trois répliques, Nancy Abrams devient donc notre second parent préféré (Burt étant indéboulonnable).

Bon, histoire de nous rappeler que nous sommes dans Glee, Wonder-ful possède quand même quelques petits défauts, notamment cette tendance à bonifier tout le monde, à rendre meilleurs des personnages que l’on aimait bien quand ils étaient méchants. Kitty, qui a entamé sa mue depuis quelques épisodes, commence même à jouer les entremetteuses, comme une sorte de marraine dans Cendrillon. Après avoir ouvert son cœur à Ryder la semaine dernière, la voici qui veut « forcer » Artie à se confier et à poursuivre dans la carrière qu’il rêve d’embrasser. Avec pour conséquence une légère tendance au flirt, passant donc d’un garçon à l’autre au fil des épisodes, rendant le personnage illisible et un peu agaçant. Mais c’est surtout Cassandra qui décroche la palme de l’adoucissant de la semaine. Après avoir passé 20 épisodes à pousser Rachel Berry dans ses plus bas retranchements, la voici toute enjouée et félicitant l’étudiante pour sa réussite lors du casting. Si la chanson est bien expliquée comme une tradition, son discours manque de piquant et opère un changement de caractère bien trop soudain pour être crédible. On espère revoir la saison prochaine la Kate Hudson bitchy qu’on a apprécié toute l’année.

Mais je ne voudrais pas casser l’enthousiasme de chacun après ce wonderful épisode et m’arrêterai donc là quand aux petites critiques, mineures quoiqu’il arrive. Le quatrième season finale approche pour Glee qui revient à ses origines en proposant non pas des Nationals, mais bel et bien des Regionals.  Avec la saison qui se termine la semaine prochaine, l’année scolaire du Glee club devrait se poursuivre elle en septembre…