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Séries Gotham Gotham : The Fearsome Dr. Crane (1.14)

Gotham : The Fearsome Dr. Crane (1.14)

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Gotham The Fearsome Dr. Crane 1.14 - Gotham : The Fearsome Dr. Crane (1.14)

Portée disparue, Fish Mooney entre en contact avec Maroni qui part alors en road trip avec Cobblepot pour tester sa loyauté. Gordon et Bullock sont après un meurtrier qui tue en fonction des phobies de ses victimes.

Gotham s’est fixé comme objectif d’explorer les origines des vilains peuplant l’univers de Batman. The Fearsome Dr. Crane se veut ainsi la première partie d’une intrigue s’étalant sur deux épisodes destinés à mettre en avant celles du fameux Épouvantail – campé par un excellent Cillian Murphy dans la trilogie de Nolan.

Les scénaristes ont donc de l’ambition, mais comme à l’accoutumée, l’exécution n’est pas vraiment à la hauteur. Là où l’épisode aurait dû finalement se distinguer des précédents pour marquer le coup, il suit la formule classique du show. Il parait quelque peu vain alors de se plaindre de tout cela à ce niveau de la série. Les défauts sont les mêmes, à des degrés variables, et rien ne laisse supposer un changement à venir.

Alors, autant se focaliser sur ce que Gotham parvient à faire avec un certain panache. Comme souvent, les membres de la mafia sont prompts à nous délivrer des rebondissements intéressants. L’appel téléphonique de Fish Mooney à Maroni bouscule alors la relation entre ce dernier et Oswald, celui-ci se retrouvant de nouveau dans une position de faiblesse. La situation est alors parfaitement développée, grâce à un très bon dosage entre la montée de tension et les notes d’humour. Alors que Maroni se révèle menaçant comme il faut, le Pingouin brille par les méthodes employées pour rester en vie. Son coup de téléphone et la réaction de Maroni donnent le jour à une des meilleures scènes de l’épisode.

Si les membres de la mafia nous délivrent toujours le meilleur, Bruce Wayne ne démérite pas au sein de cet épisode en juste une scène. Ce dernier se fait le porte-parole du téléspectateur lorsqu’il remet en place ce brave Jim Gordon vis-à-vis de sa promesse de découvrir qui a tué ses parents. En plus du jeune garçon offrant finalement une porte de sortie au policier, Alfred enfonce magistralement le clou en rappelant qui décide à Wayne Manor. À travers ce court moment, les scénaristes parviennent ainsi à se dégager d’un problème, soit le manque d’implication réelle de Gordon dans le meurtre des Wayne, tout en signifiant que cette affaire reste toujours un fil rouge de la série.

Le détective a d’autres problèmes et dans le cas présent, une vie sentimentale qui prend un tournant avec le docteur Thompkins. Morena Baccarin élève le niveau grâce à sa présence et permet aussi d’injecter du professionnalisme et de l’intérêt dans une partie du show qui en manque sincèrement. La perspective de la voir plus régulièrement est enthousiasmante, ne serait-ce, car elle pourrait participer à rendre les enquêtes policières plus intéressantes. Elle pourrait aussi véritablement aider au développement de Gordon. Il y a des limites à ce que peut faire Bullock qui mérite sans aucun doute d’être aussi exploré, le personnage étant devenu assez attachant et participant dans le cas présent à rester impliqué dans l’investigation en cours.

Cet épisode de Gotham réussit ainsi de nouveau à offrir du très bon matériel au Pingouin et fait de même pour Maroni qui, comme ses collègues, démontre qu’il occupe une place qui lui revient de droit à Gotham. Tous les membres de la mafia sont clairement à la hauteur, ce qui rend naturellement leurs conflits plus exaltants et ce qu’il y a de plus intéressant et prometteur pour la suite de cette saison.

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