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Grandfathered : John Stamos se découvre une famille sympathique (pilote)

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Grandfathered Pilot - Grandfathered : John Stamos se découvre une famille sympathique (pilote)

En cette rentrée automnale, FOX a clairement décidé d’essayer autre chose pour renouveler son offre de comédies du mardi soir. La chaine opte pour le playboy quinquagénaire qui se rapproche de sa famille. Plus précisément, dans le cas de Grandfathered, c’est donc John Stamos qui tient le premier rôle et qui découvre qu’il a non seulement un fils, mais également une petite-fille.

L’histoire du célibataire endurci qui se retrouve soudainement à devoir gérer le genre responsabilités qu’il a toujours fui n’est pas originale. En fait, ce pilote ne cherche clairement pas à s’aventurer sur des voies trop risquées ou innovantes. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura rien à retirer de la série, au contraire, car la création de Daniel Chun débute en montrant qu’elle peut délivrer ce qu’elle promet, même si cela la condamne à devenir un divertissement classique. Au moins, Grandfathered devrait être honnêtement sympathique à suivre.

Cela est aidé par le fait que John Stamos s’amuse avec sa propre image pour mieux nous entrainer au cœur de cette touchante histoire de famille qui se recompose contre toutes attentes. Il faut dire qu’avoir un bébé sur les bras semble inspirer l’acteur à jouer de son charme d’une manière non-agressive et avec une pointe d’autodérision qui lui sied bien. C’est préférable, puisque tout ou presque repose sur ses épaules et il a la responsabilité de poser le ton et de séduire le public.

Cela pourrait changer, si les scénaristes réalisent la chance qu’ils ont d’avoir Paget Brewster dans le casting. Elle mérite clairement d’obtenir plus à faire, mais le souci est que c’est la relation père-fils qui domine – et Josh Peck ne parait pour le moment pas très à l’aise avec son rôle. Il est difficile pour lui de réussir à s’imposer à côté de Stamos qui déborde réellement d’énergie. Après tout, c’est son show, mais il serait probablement pertinent qu’il envisage de laisser aux autres un peu d’espace pour respirer.

En termes d’humour, le format single-camera aidant, Grandfathered parvient à s’en sortir. Ne pas se reposer sur la nécessité de délivrer des gags en continu est libérateur pour une série qui cherche visiblement à plus capitaliser sur son charme que sur ses rires. Malgré tout, il est indéniable qu’il y a de la place pour des améliorations dans le registre, car un certain nombre de lignes de dialogues se voulant comiques tombent à plat.

Il y a donc du potentiel dans Grandfathered, mais celui-ci va naturellement demander quelques corrections. En attendant, ce pilote se laisse regarder assez facilement et, si l’équipe créative parvient à conserver le rythme de ce premier épisode, il ne devrait pas être difficile de faire fi des légers ajustements qui apparaissent nécessaires à ce stade.

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