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Séries Grey's Anatomy Grey’s Anatomy – Can’t Fight This Feeling (9.19)

Grey’s Anatomy – Can’t Fight This Feeling (9.19)

Greys Anatomy saison 9x19 - Grey’s Anatomy - Can't Fight This Feeling (9.19)

Suite à un accident, l’hôpital accueille d’urgence des patients gravement blessés. Jo doit s’occuper d’une mère dont le fils est atteint d’une maladie mystérieuse et aucun médecin ne veut la croire. Owen prend en charge le fils d’un couple de patients. Alex est obligé de travailler avec le petit ami de Jo.

Cet épisode de Grey’s Anatomy s’ouvre en nous annonçant un grave accident de la route. Voilà de quoi remonter le moral et partager l’enthousiasme des chirurgiens face aux urgences et défis médicaux qui se présente.

Voir le rythme effréné retombé quasiment instantanément est une déception, surtout que voilà quelque temps que la série ne nous a pas offert un épisode de ce genre digne de ce nom. Heureusement, Can’t Fight This Feeling ne va pas non plus perdre de vue les patients, au contraire. Voir ainsi le show se focaliser un peu plus sur les cas médicaux est plutôt plaisant, surtout en cette période narrative d’accalmie où l’ennui était en train de prendre le dessus.

Bien entendu, cela ne peut camoufler les mauvaises directions récemment empruntées, à commencer par l’insupportable petit ami de Jo. Déjà, qui est vraiment intéressé par sa vie privée ? Ensuite, l’homme (qui ne mérite pas qu’on retienne son nom) est purement détestable, ce qui empire la situation. Comment Alex fait pour réussir à garder en grande partie son sang-froid est un véritable mystère. À ce stade, j’espère sincèrement qu’il va avoir l’opportunité de lui mettre son poing dans la figure à un moment ou un autre.

À côté de cela, la crise de foi d’April se poursuit. Ici, au moins, l’implication avec les patients aide à rendre cette introspection moins exaspérante qu’à l’accoutumée. Cependant, il est évident que les scénaristes de Grey’s Anatomy approchent les croyances d’April avec une absence de subtilité déconcertante et un manque d’originalité certain. Le personnage s’est, depuis qu’il a pris cette direction, énormément affaibli et continuer dans cette voie n’est pas bon du tout. Sa relation avec l’ambulancier (qui a le mérite de ne pas être détestable) reste trop superficielle pour qu’on puisse s’y intéresser vraiment.

La relation développée entre Owen et le petit garçon, fils de deux patients, se montre, si ce n’est véritablement forte, plus sympathique à suivre. Cela rappelle qui plus est assez subtilement le fait que Hunt veut fonder une famille, un sujet laissé de côté depuis qu’il s’est remis avec Cristina pour juste vivre sa romance au jour le jour. On peut donc clairement se demander si cela reviendra à un moment ou un autre se mettre de nouveau entre eux.

Dans la thématique parentale, on retrouve aussi Meredith qui prend en charge une mère inquiète pour son fils malade, malgré le fait que les docteurs lui disent qu’il n’a rien. Il y est alors question d’instinct, sujet en partie au cœur de cet épisode. Entre les médecins qui repoussent la mère et le temps que tous les symptômes se présentes, cela est médicalement intéressant de voir un cas se développer pour exposer une complexité médicale qui va au-delà de la procédure ou des examens. Malgré cela et la détresse parfaitement mise en relief dans l’interprétation de Sarah Chalke, la gravité de la situation ne se fait pas vraiment ressentir.

Avec un épisode qui se recentre un peu plus sur le médical, Grey’s Anatomy se montre plus accrocheur à un certain niveau. Cependant, difficile de se débarrasser du sentiment que l’on tire en longueur, surtout avec des intrigues où les enjeux dramatiques manquent au final d’envergure.