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Séries Grey's Anatomy Grey’s Anatomy – Let the Bad Times Roll (8.22)

Grey’s Anatomy – Let the Bad Times Roll (8.22)

greys 822 - Grey's Anatomy - Let the Bad Times Roll (8.22)

Qui a réussi l’examen ? Les résidents attendant les résultats alors que l’évènement repasse dans leur tête. À l’hôpital, un ami d’enfance d’Arizone vient pour se faire soigner pour un cancer. Derek, Mark et Lexie travaillent ensemble sur le crâne d’un patient. Julia suggère à Mark la possibilité de fonder une famille ensemble.

Dès le début de l’épisode, la couleur est annoncée : l’un des résidents n’aura pas son examen. Contrairement à ce que la fin du précédent pouvait suggérer, on ne passe pas outre l’oral, au contraire, Let the Bad Times Roll nous plonge au cœur de l’épreuve.

Très rapidement, il est évident de savoir qui, du lot, va échouer. Malgré tout, les scénaristes vont quand même construire l’intrigue en tentant d’insinuer le doute, ou au moins de placer tous les docteurs, les uns après les autres, en position difficile.

Cristina est alors mise à l’épreuve par un examinateur d’une autre génération qui ne va pas très vite ; Meredith est tout simplement malade ; Alex n’est pas présent à la première session ; Jackson stresse à cause de sa mère ; April est angoissée, car elle a perdu son lien avec Dieu. Ils vont tous perdre plus ou moins le contrôle de la situation, à différents moments, consumés par la pression de l’examen. L’enchainement entre les multiples salles insuffle alors un rythme maitrisé, qui donne ici à ce moment important pour leur carrière l’envergure qu’il mérite. Pour le coup, on sent que Kevin McKidd, qui réalise ici son troisième épisode, gagne en assurance à force qu’il passe derrière la caméra. En tout cas, être éloigné de l’hôpital lui réussit.

Ainsi, avec notre groupe de chirurgien toujours à San Francisco, les évènements au Seattle Grace peine à se montrer intéressant. Arizona a son ami d’enfance qui doit passer sur la table, mais il est difficile de se sentir émotionnellement impliqué dans un cas qui est trop précipité et qui repose sur une relation sortie de nulle part. Bailey qui fait le tour à de potentiels futurs chirurgiens de l’hôpital est très court et sans conséquence ; elle hérite quand même d’excellentes lignes de dialogues – comme on s’y attend, de toute façon, avec Miranda.

Il faut donc se tourner vers Derek et Lexie pour obtenir une intrigue plus consistante, celle-ci continuant ainsi de se reposer sur les sentiments de la jeune femme pour Mark. Shepherd s’en mêle 30 secondes, mais il fera au fond ce qu’il doit faire, utilisant par ailleurs le conseil de Bailey à deux reprises pour obtenir des résultats. La jeune Grey doit maintenant prendre une décision, avec Julia prête à fonder une famille. Encore une fois, elle est émouvante quand elle vide enfin son sac à Mark silencieux à la fin de l’épisode. Nous voilà enfin à un tournant pour le duo, il était temps !

En définitive, Let the Bad Times Roll remplit, à différents niveaux, bien plus les attentes que son prédécesseur, en nous plongeant vraiment dans l’épreuve. Il aurait par contre été peut être plus payant de bien séparer l’examen avec le Seattle Grace, et d’offrir deux épisodes distincts au lieu d’étaler cela sur deux épisodes pour donner aux intrigues plus de poids.

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