Après avoir avoué son amour à Izzie, George prend la décision de le dire à Callie. Meredith et Derek optent pour une relation d’amis avec bénéfices, composé de sexe et de moquerie. Cristina reçoit la visite de la mère à Preston, seulement, elle a des difficultés à lui faire face, et se cache. Une explosion a eu lieu dans un immeuble, il faut traiter les blessés. Karev va alors découvrir l’origine de l’accident. Meredith, pour rendre service à Bailey, va travailler à la clinique, et se retrouve à faire face à sa demi-sœur, Lexie.
L’histoire de l’explosion nous apporte 4 blessés, un couple et son enfant, ainsi que leur voisin, un ami très proche. La tournure des évènements va permettre d’offrir une réelle situation. Alex va découvrir que le couple fabriquait de la meth. Le tout est franchement bien mené, de la réaction logique et stupide d’Alex, au problème que cela cause à Callie, ainsi que les conséquences sur les victimes de l’accident. On ne tombe ni dans le tragique, ni dans la moralité. Quelques bonnes paroles très Grey’s Anatomy, le plus souvent Izzienne, mais tout est logique.
En ce qui concerne la cohérence, on en a beaucoup moins du côté de Cristina, où il faut réussir à tirer un trait sur Preston Burke, sans avoir l’acteur. Autant dire que cela est difficile, surtout vu le type de personnage dont il s’agit. On n’arrive toujours par à croire qu’il a pu plier bagage, laisser tout tomber, et envoyer sa mère chercher ses affaires. Nous sommes très loin du chirurgien que l’on a connu, homme honnête et franc.
Sur le plan privé, Derek réalise qu’il a un problème, et il s’agit de Meredith et son incapacité à lâcher prise. Elle peut mal le traiter, il continue de rester à ses côtés. Des rapprochements entre lui et Mark sont aussi effectués, et on aimerait que cela aboutisse véritablement vu l’efficacité du duo.
Lexie tente de parler à Meredith, sans véritable succès. On note au passage que quasiment tous les internes sont absents de l’épisode. On y voit George, Lexie, et un type qui est avec elle. C’est tout. Où sont les autres ? C’est une bonne question. On savait de toute façon que la seule nouvelle qui prendrait de l’importance serait la sœur de Meredith, et c’est assez réussi. Il faut dire que Lexie est une fille qu’il est facile d’aimer, car au fond réellement gentille. Et moins agressive et rancunière que sa sœur. Meredith sait d’où vient l’origine de ses problèmes, mais à l’évidence, préfère se complaire dans son désordre psychologique, et demande à Lexie de la laisser en paix. Ou comment être très égocentrique et ne penser qu’à elle. Meredith une fois de plus se regarde le nombril sans songer à ce que cela doit faire à Lexie d’avoir une demi-sœur qu’elle n’a jamais connu. Il faut bien admettre que le ressentiment que le spectateur peut avoir pour Meredith ne peut faire que grandir tout du long de la série, et qu’on va bientôt finir par atteindre l’apogée.
Sans les internes, l’équilibre parait être revenu, et on se sent moins oppressée par le monde, et tout le monde est à sa place. Malheureusement, cela entraine des incohérences, car il faut bien se questionner sur ces disparitions. On progresse aussi pour Callie, et la rupture avec George est imminente. Il est temps que cette histoire se finisse, car elle affaiblit le personnage de Torres, comme celui de O’Malley, et rend encore plus difficilement tolérables les mièvreries Izzienne.