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Séries Grey’s Anatomy : Il n’y a pas le feu (15.15)

Grey’s Anatomy : Il n’y a pas le feu (15.15)

greys anatomy saison 15 episode 15 - Grey’s Anatomy : Il n’y a pas le feu (15.15)

Avec cet épisode, Grey’s Anatomy devient la série médicale de prime-time la plus longue de la télévision américaine dépassant Urgences. L’équipe créative décide ainsi de marquer cet évènement à l’aide d’une soirée célébrant la réussite de l’opération de Catherine.

L’histoire est construite pour avoir un double sain. Elle est autant au sujet des personnages que de ce que passer ce cap signifie pour la série. Il s’agit de prendre le temps, de boire un verre au succès de la série pendant 45 minutes, avant de se relancer dans la suite de la saison, de replonger dans le drame.

Il en est de même pour les chirurgiens. Cet épisode de Grey’s Anatomy se veut être une sorte de moment introspectif lié à la profession et l’acceptation de célébrer les victoires avant que le drame ne s’invite de nouveau. Car, il y aura toujours quelque chose qui viendra s’immiscer, une tragédie, un problème.

Si la soirée est en l’honneur de Catherine, elle n’est pas intéressée par celle-ci. Elle n’en voulait pas, car Catherine – en vérité – ne sait pas  vraiment comment fêter le fait qu’elle est en vie, encore avec une tumeur. Se retrouver pour boire et s’amuser à plus de 40 n’est pas la formule qui lui convient, et l’épisode se conclura pour elle avec une version plus personnelle (et qui lui correspond parfaitement).

L’épisode a donc pour vocation de placer ses médecins dans une position les poussant à devoir contempler ce qu’ils ont sur le moment avant que cela ne leur échappe. Ou simplement de profiter de tout ce qui a été accompli. Pour Alex Karev, cela est représenté par sa mère qui vient lui rendre visite. Le fils inquiet prend dès lors le dessus, craignant une crise pour sa mère qui a trouvé une stabilité qui lui permet maintenant de voyager. Une tendresse bienvenue ressort de la relation entre Alex et sa mère, une qui réchauffe le cœur et rassure.

C’est moins évident pour Amelia et Owen qui ont besoin de faire le point sur leur couple au moment où ils perdent Betty et Leo. Ils ont un problème de communication, Teddy et Koracick étant au final utilisé pour venir l’illustrer – eux qui sont parfaitement heureux. Il n’est pas difficile de deviner en grande partie la conclusion, même s’il va de soi qu’il y a du travail à faire pour que le couple retrouve des bases solides. Avec un peu de chance, cela pourrait aider à rendre de nouveau Owen sympathique, ce dernier devenant légèrement insupportable ces derniers temps.

Surtout, cet épisode de Grey’s Anatomy mise sur une Meredith épanouie en compagnie de DeLuca. Se rendant ensemble à la soirée après que la première à officialiser sa relation à Alex, ils roucoulent ensemble et connaissent ainsi les débuts joyeux d’une relation où ils n’ont qu’une envie : passer du temps ensemble – loin des autres (chose compliquée lorsque l’on est chirurgien et mère). Les notes de légèreté qui en ressortent sont sympathiques et jouent habilement avec leurs personnalités. Pas de doute que la relation avec Meredith permet de tourner un peu plus les projecteurs vers DeLuca et les dernières minutes de l’épisode nous annonce une épreuve familiale pour ce dernier.

Grey’s Anatomy fait donc couler le champagne (devant la caméra de Chandra Wilson), célébrant son statut de série américaine médicale la plus longue à l’occasion d’un épisode qui invite justement à apprendre à marquer ce genre d’évènements, car il y a suffisamment d’épreuves difficiles à surmonter à côté. La soirée nous éloigne de l’hôpital pour mieux réunir ses médecins  autour de petits fours et d’alcool. Un épisode qui remplit ainsi parfaitement son rôle, avant que l’on replonge dans le drama comme Grey’s Anatomy sait le faire.

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